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vendredi 22 novembre 2013

Singapour pour un jour

L'Indonésie c'est fini! Non sans mal! Mon visa n'étant plus valide de 7 jours, j'ai eu le plaisir de devoir payer une petite amende de 100€ à nos amis de l'immigration... Bravo Bertrand! Prochaine destination: le Vietnam et plus précisément Hô chi minh (que l'on appelle aussi Saigon). Pour y aller, je dois changer d'avion à Singapour. Comme je n'y suis jamais allé, je prends la formule touriste et retarde d'une journée mon vol Singapour-Saigon, histoire d'aller visiter tout ça! 

J'arrive à l'aéroport vers 12h et forcément le changement est présent. Pour bien commencer ma journée, je me fais un gargantuesque Burger King!!! Hummm j'en salive encore rien que d'y penser! Mon avion est à 7h. J'ai donc toute l'après midi et la soirée pour visiter Singapour. Un coup de métro plus tard, je choisi d'aller visiter la zone Marina Bay. 


Marina Bay Sands Sky Palace
Marina Bay est la baie formée devant l'embouchure de la rivière Singapour. Marina Bay représente le cœur historique de Singapour. C'est à l'embouchure de la rivière que s'effectuait autrefois l'accostage des jonques et le débarquement des marchandises. Cette activité portuaire a permis le développement de la ville au XIXe siècle. Des développements récents et l'installation d'un barrage a transformé cette baie, autrefois maritime, en étendue d'eau douce. Cette évolution a permis l'extension du quartier d'affaires, de zones résidentielles, et la construction d'un complexe d'hôtels et de casino. (merci Wikipédia!)
 

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Gardens by bay




Le changement avec l'indonésie est frappant. Pas un papier par terre, pas de marchands ambulants ici. Non, à Singapour, je ne verrai que des palaces,  des buildings, des centres commerciaux gigantesques et quelques parcs avec des trottoirs propres, même trop propres... A l'image de Tokyo, cette ville est ultra moderne. Pourtant, à l'instar du japon, je n'arrive pas à sentir "l'âme" de cette ville. Je resterai donc sur ma faim. Avec mon peu d'expérience maintenant, j'arrive à savoir si je me plairai ici ou non dans une ville. Les premières sensations sont souvent révélatrices: on aime,  on déteste, on reste mitigé... on se projette quoi! Bon clairement, en une après midi il est difficile de visiter une si grande ville. Autant dire que je n'ai rien visité de Singapour. A finaliser donc lors d'un autre voyage!


sculpture de Lorenzo Quinn.."what goes around comes around"
La nuit tombe sur Marina Bay



musée des arts et des sciences à gauche

Singapour by night


Ce soir je dormirai à l'aéroport pour la première fois de ma life... hum que c'est confortable ces bancs... La nuit sera courte... et Anne sera près de moi dans un autre terminal, en transit, mais je verrai son message trop tard... :-(
Direction Ho chi minh au Vietnam pour de nouvelles aventures...

mardi 19 novembre 2013

Retour à Bali - Ulu Watu

Il nous reste une journée avant le départ et la douloureuse séparation. Anne rentre en France (et oui, faut bien qu'il y en ait qui bosse!) et moi je continue mon voyage vers le Vietnam. Le retour de Gili à Kuta est assez dur. Nous étions vraiment bien sur cette île! Mais toute bonne chose a une fin! Enfin, tout n'est pas perdu car nous retrouvons quand même notre hôtel, qui fût le point de départ de nos vacances (voir mon article sur "Kuta") et qui est tellement confortable. Le soir, nous rejoignons un couple de bordelais avec qui nous avons plongé sur Gili, afin de passer la soirée ensemble... Petit resto avec eux et avec leur ami qui n'est autre que le proprio du centre de plongée... Le monde est tellement petit! Dans la rue, c'est la folie, les boites, restos et touristes affluent. 
En marchant dans la rue, j'entends Anne qui m'appelle. Elle s'est arrêtée devant une table d'un resto et discute avec deux personnes.... C'est Régis et Delphine, le couple de Lyonnais que l'on a rencontré lors de notre rando du Bromo. Du coup, plus on est de fous, plus y a de riz, ils passeront la soirée avec nous...qui sera bien arrosée entre cocktails et autres alcools... le cul dans la piscine de l’hôtel! Quels sales gosses ces français je vous jure!

Le lendemain, dernier jour, au lieu de se lamenter, nous louons une moto et décidons d'aller se balader vers le sud de Bali à Ulu Watu célèbre pour son spot de surf.  En arrivant nous découvrons un village de surfeurs taillé dans une falaise avec d'énormes vagues au loin. C'est très beau. Nous déjeunerons en regardant ces dieux du surf...  





Nous reprenons la route en longeant la cote et arrivons au temple d'Ulu watu.  Il est construit au sommet d'une falaise à pic et habité par une colonie de singes voleurs. La construction du temple a commencé au XIe siècle. Le site ne contient que des vestiges et est envahi par la végétation à certains endroits. Cela ressemble un peu au pays basque mais en plus sec ;-)

 


Etretat ou Hendaye
 

jojo le voleur
Inutile de vous raconter la journée du lendemain. Elle sera dure pour Anne et moi. Se séparer une fois c'est difficile. Une seconde fois, ça l'est encore plus. D'autant que nous aurons quelques soucis avec nos visa à l'aéroport... mais ça c'est une autre histoire....



base jump en indonésie!
 
L’Indonésie c'est terminé. Sentiment partagé après cinq semaines passées dans ce pays. Anne et moi sommes fatigués. Ils nous ont usés ces indonésiens. A Bali notamment où il faut toujours négocier ou refuser leurs sollicitations permanentes. A l'inverse, sur Java et Lombok nous avons pu rencontrer des gens souriants qui n'attendaient rien (ou presque...) en retour. Les paysages sont des plus magnifiques et le climat est parfait (sauf à Jakarta!). Les plages et les volcans somptueux... bref, le bilan est très positif. On se rend vite compte que "le tourisme pollue". Les locaux nous voient comme des porte monnaies sur pattes et nous le disent clairement. Du coup à chaque nouvelle rencontre, je suis resté sur mes arrières, du moins dans les premiers échanges, car j'ai toujours eu l'impression qu'ils désiraient quelque chose en retour. Je suis persuadé que ce n'était pas toujours le cas car les indonésiens sont d'une gentillesse qui sort des normes européennes mais je pense que cela a souvent "tué" prématurément les rencontres possibles avec certaines personnes... La culture indonésienne est complexe et ma patience a ses limites... Il s'agit maintenant pour moi d'apprendre à les repousser.

lundi 18 novembre 2013

Gili Air

Il nous reste un peu plus de dix jours en Indonésie. Nous avons "couru" jusqu'à présent. Nous avons besoin de repos. Nous sommes donc sur Gili Air qui est une île propice à la détente et surtout à la plongée. En fait à part la plongée, il n'y a rien d'autre à faire ici. Et ça tombe plutôt bien pour Anne et moi car c'est un des deux objectifs que l'ont s'est fixé : se reposer et passer notre "Open Water", ce qui nous permettra, une fois le diplôme obtenu, de plonger partout dans le monde.

A notre arrivée, nous marchons, les jambes très très lourdes sur l'ile afin de trouver un hôtel. Nous tomberons sur un gars qui nous proposera une chambre, avec restaurant, internet et petit-dej inclus à l'autre bout de l'île. Pour nous, ça veut dire deux choses: c'est loin des restos et bars branchés de l'île (=donc moins de bruit) et du coup, c'est moins cher! Nous nous trainons donc jusqu'au Matahari et après négociation des prix, posons nos bagages dans un petit bungalow assez propre qui a un grand lit relativement confortable. Nous sommes à moins de cinquante mètres de la plage. Au fond, les deux autres iles et au loin le volcan de Bali. Coucher de soleil garanti. Vite une bière, nous sommes épuisés de notre excursion sur Lombok.

Apéro dans notre seconde maison: la béruga

Coucher de soleil avec Gili et Bali
Vue de notre hôtel

le parking de cimodo
Sur cette île,  les véhicules à moteur sont interdits par arrêté local, si bien que le mode de transport le plus simple est la bicyclette ou la voiture à cheval appelée cidomo ou dans notre cas, la marche. Ici, il y a possibilité de faire de la plongée avec plus de seize sites de plongées. La faune et la flore sont extrêmement diversifiés. Les tortues sont protégées depuis maintenant plusieurs années. Avant les locaux, les "sasaks", les mangeaient mais il y a une légende sur les iles qui raconte qu'une tortue aurait sauvé de la noyade une personne importante de l'île... Du coup, les tortues sont maintenant leurs amies!

L'ile est très petite. Nous faisons le tour à pied en une heure grand max. Les cocotiers sont de moins en moins nombreux à l'instar des habitations qui poussent comme des champignons. Ceci dit, cela reste encore très rural et comme il n'y a pas de véhicule motorisé, l'île est calme. Ça fait tellement de bien de ne pas sentir de pollution!  
 


voici le type de bungalow où l'on dormait
 
J'adore ces berugas...tellement pratique


le phare de Gili Air


Bernard Marmitte
Le lendemain, nous partons à la recherche d'un centre de plongée sérieux. J'en ai repéré quelque uns sur internet mais encore faut-il les trouver. Nous optons finalement pour le 3W Dive center. Assez jeune petit, il correspond à ce que nous cherchons... A 'image de notre voyage nous fuyons les bus de touristes, les hôtels de luxe et les centres de plongée "industriels" qui brassent beaucoup de plongeurs et où la formation peut laisser à désirer. La formation "Open Water" dure 3 jours et allie "examen" théorique et 5 plongée (4+1 baptême). Notre instructeur Rodolphe, qui est un plongeur très très expérimenté et qui a quelques 8000 plongées (enfin il ne compte plus...), nous fera donc descendre dans le grand bleu (enfin entre 8 et 12m ;-) dès le jour suivant. La sensation est déstabilisante au début car c'est la première fois que je peux respirer sous l'eau, mais laisse place rapidement à un plaisir immense devant le spectacle incroyable que me propose la vie sous-marine. Une multitude de poissons de toutes les couleurs, deux ou trois tortues de mer, deux raies pastenagues, bref, un feu d'artifice de faune et de flore et tout ça dans une eau à 28°C... Tout simplement génial. A la remontée, nos premiers mots à Rod seront "mais quand est ce que nous redescendons?"
 
nous deux heureux avant la plongée

ok Roger!
Anne et moi pendant notre première plongée
Le reste des vacances se ressemblera: plongée le matin dans une eau turquoise et sieste l'après midi puis apéro au centre de plongée, restos et dodo... Nous ferons au total 10 plongées dont la dernière de nuit... Merci encore à Rodolphe, Lise et Mike pour leur accueil au centre. On s'est vraiment senti comme à la maison, en famille et en vacances! 

l'équipe du  3W DIve:  Rod, Lise et Mike (de d à g)

 
Il est temps de rentrer sur Bali car notre avion est dans deux jours. Juste le temps de visiter une dernière fois l'île. Nous ne regrettons pas notre choix d'avoir changer nos plans à la dernière minute. "Gili Air, ça déchire sa mère!" ou "Gili Air, c'est vraiment pépère!" ....à vous de choisir!
 



La suite c'est sans texte... Les photos ne sont pas de moi mais de Rodolphe, notre instructeur... Elles sont tout simplement magnifiques et je me sens redevable de vous les montrer ;-)