Scooter en mains, nous prenons la route au nord en direction de Dumbella. Cette ville fait partie du triangle culturel, qui s'étend notament de la ville de Anuradhapura, en passant par Sigiriya jusqu'à Dambulla. Cet zone comprend de nombreux sites historiques et religieux et sont quotidiennement visités par des pèlerins ou par de nombreux touristes.
Nous avons donc 70km à faire avant d'arriver à Dambulla. Les 30 premiers kilomètres ne sont pas fantastiques. La circulation est dense et ici on roule à l'indonésienne: à gauche et n'importe comment! Du coup, je chauffe mon klaxon, arrête de respirer étant donné les gaz d'échappements que je me prends et me faufile entre les tuk-tuk, les voitures et évite les gros bus aux klaxons effrayants qui arrivent à fond les ballons en sens inverse... La seconde partie est beaucoup plus calme et surtout magnifique. On peut y voir de nombreuses rizières, des palmiers, bananiers avec en fond d'écran, des montagnes...
superbe temple hinddou |
Nous arriverons à Dambulla tranquillement en début d'après-midi. Logement trouvé, allons faire les touristes. Un site majeur à visiter: le temple d'Or. C'est un site bouddhiste, construit autour d'un large rocher de granit qui renferme un important complexe de grottes, le Raja Maha Vihara, datant du Ier siècle.Le site consiste en quelque quatre-vingts grottes, cinq sanctuaires,
quatre monastères principaux. Il comporte 157 statues, 153 images du Bouddha,
3 images royales et 4 images de divinités. Les peintures murales,
recouvrant 2 100 mètres carrés, représentent, entre autres la tentation
de Bouddha par le démon Māra et son premier sermon. On y trouve aussi des statues des divinités hindoues Vishnou et Saman. Un énorme bouddha en or a été construit au pied du site. Il est beau, il est grand, il est en or... c'est le bouddha d'or!
Quelques 200 marches plus haut nous arrivons au sommet du caillou, au rock temple. Comme son nom l'indique, ce temple a été construit, enfin taillé dans la roche. Il y a donc de nombreuses statues de Bouddha. C'est vraiment beau. Vu la taille des statues, il est clair qu'elles ont été construites à l'intérieur des caves... ce qui rend l’œuvre encore plus impressionnante. Ce sont des fous ces bouddhistes!
Bien sur, ici on retrouve nos copains
les singes, prêts à tout pour manger n'importe quoi qu'un touriste
pourrait leur lancer... Ils sont différents de l'Indonésie et ont tous
la coupe de cheveux "au bol"...
Nous passerons la soirée tranquille dans la guesthouse où notre hôte nous aura cuisiné un traditionnel et succulent "rice & curry". Un vrai régal ce repas!
Le lendemain, on the road again! Direction Sigiriya, 20km au Nord... On décide avec Anne de prendre une autre route que celle préconisée par notre ami google maps. Du coup, à 8h du mat on passe près d'une réserve ornithologique, qui se lève à peine. C'est superbe. Tout est calme. Les oiseaux se réveillent et nous aussi...
Plus loin, nous nous perdons dans la campagne verte. Google nous en veut car nous ne l'avons pas écouté ce matin et nous indique alors n'importe quoi... Tant pis, on se débrouillera... Après quelques allers retours, on finit par trouver une route en terre qui nous emmène directement au site de Sigiriya. Cette route passe par de nombreuses rizières et quelques villages. Aucunes voitures. quelques vélos et tuk-tuk... Des enfants qui jouent et des adultes qui travaillent. Voilà ce que l'on peut voir tout au long de la route.
Nous arriverons enfin sur le site. Il est 11h. Timing parfait. Pas mal de monde mais, normal, c'est une des attractions phares du pays. Sigirîya - appelé aussi Simhagîri, rocher du lion - est un site archéologique majeur, ancienne capitale royale du Sri Lanka et un site touristique important. Le site est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. Le site longtemps abandonné est réhabilité au milieu du XXe siècle par les autorités
cinghalaise (comprenez du Sri Lanka). Arrivé sur le site la première chose qui saute aux yeux est la perspective: les jardins en premier plan aménagés avec les murets en pierre et les espaces d'herbe rase, puis les arbres se détachant au fond et enfin le point de fuite de cette perspective amenant sur le rocher du lion, haut de plusieurs centaines de mètres. L'ascension est assez vertigineuse. Elle débouche sur un escalier métallique en colimaçon qui permet l'accès à une fresque où sont peintes les demoiselles de Sigirîya, il en reste aujourd'hui vingt-et-une dont une dizaine parfaitement conservées. Ce sont les seules images féminines de la Ceylan médiévale. On longe ensuite le mur du "miroir", où sont gravés des écritures historiques et des graffitis "plus contemporains"... Y en a qui respecte rien, c'est dingue! Puis on arrive sur une terrasse où se dresse, quasi-verticale, la face ouest de la paroi, haute d'encore cent à cent cinquante mètres. De la statue géante de lion qui gardait jadis l'entrée au palais il ne reste plus que les imposantes pattes qui encadrent un premier escalier aux marches rectilignes et régulières. L'ascension de cette dernière partie et la plus périlleuse et aussi la plus impressionnante, car, l'escalier st étroit et le vent souffle assez fort. Je doute que ceux qui ont le vertige arrivent facilement au sommet. Au sommet justement, il ne reste que les fondations ainsi qu'un morceau de mur du palais de Kassapa sur un étage et demi, un morceau de l'escalier qui permettait d'accéder aux étages et les citernes. La piscine du roi est très bien conservée, assez grande (environ cent mètres carrés) et profonde d'environ deux mètres au maximum. Les marches qui bordent la piscine sont quasiment toutes présentes. La vue là haut est superbe. Je cherche au loin le pic d'Adam, sans succès. Le ciel est un peu trop couvert. Si le pic ne vient pas à moi, c'est moi qui vais aller au pic!
cinghalaise (comprenez du Sri Lanka). Arrivé sur le site la première chose qui saute aux yeux est la perspective: les jardins en premier plan aménagés avec les murets en pierre et les espaces d'herbe rase, puis les arbres se détachant au fond et enfin le point de fuite de cette perspective amenant sur le rocher du lion, haut de plusieurs centaines de mètres. L'ascension est assez vertigineuse. Elle débouche sur un escalier métallique en colimaçon qui permet l'accès à une fresque où sont peintes les demoiselles de Sigirîya, il en reste aujourd'hui vingt-et-une dont une dizaine parfaitement conservées. Ce sont les seules images féminines de la Ceylan médiévale. On longe ensuite le mur du "miroir", où sont gravés des écritures historiques et des graffitis "plus contemporains"... Y en a qui respecte rien, c'est dingue! Puis on arrive sur une terrasse où se dresse, quasi-verticale, la face ouest de la paroi, haute d'encore cent à cent cinquante mètres. De la statue géante de lion qui gardait jadis l'entrée au palais il ne reste plus que les imposantes pattes qui encadrent un premier escalier aux marches rectilignes et régulières. L'ascension de cette dernière partie et la plus périlleuse et aussi la plus impressionnante, car, l'escalier st étroit et le vent souffle assez fort. Je doute que ceux qui ont le vertige arrivent facilement au sommet. Au sommet justement, il ne reste que les fondations ainsi qu'un morceau de mur du palais de Kassapa sur un étage et demi, un morceau de l'escalier qui permettait d'accéder aux étages et les citernes. La piscine du roi est très bien conservée, assez grande (environ cent mètres carrés) et profonde d'environ deux mètres au maximum. Les marches qui bordent la piscine sont quasiment toutes présentes. La vue là haut est superbe. Je cherche au loin le pic d'Adam, sans succès. Le ciel est un peu trop couvert. Si le pic ne vient pas à moi, c'est moi qui vais aller au pic!
S'en suis la visite du musée du site: sûrement la plus rapide de l'histoire tellement, il n'y a rien à voir. Peut-être le bâtiment en lui-même, bétonné, et avec une architecture très particulière... Des recoins qui ne servent à rien et un bâtiment qui est construit au dessus d'un marais... Mis à part quelques nénuphars, il n'y a pas grand chose à voir...
Voilà il est 16h. Le triangle culturel, c'est (presque) fait. Enfin, au moins deux cotés. Pas le temps de faire le dernier. Nous plions les gaules et rentrons sur Kandy en fond de première, à 40km/h, afin de retrouver notre charmante guesthouse et avons, cette fois, la suite royale avec balcon... "ah quand même, on est des habitués maintenant!"
Demain direction le sud vers les collines de thé vert. Quelque chose me dit que ça sent bon ce programme...
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