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samedi 26 octobre 2013

Nord de Bali: Amed et Permuteran

Casques au vent, nous longeons la cote Est de Bali en direction de Amed. C'est un petit village tranquille en bord de mer, où le snorkeling est très intéressant parait-il. Ça tombe bien, on aime le snorkeling. Après une bonne journée de moto, nous arrivons à notre hôtel qui est tout simplement superbe: piscine à débordement avec vue sur la mer, bungalow avec terrasse et salle de bain privative extérieure et ça c'est plutôt sympa de se laver à l'extérieur!) le tout pour moins de 15€/nuit... Pourquoi se priver?  Ce voyage m'a donné grand faim. Je file chercher quelques poulardes et du vin afin de pisser à foison! Premier warung du village qui passe, je prends deux plats végétariens enfin c'est ce que me dit la p'tite dame qui les prépare... J'avoue que nous avions tellement la bouche en feu, que ni Anne, ni moi ne sommes capables de dire ce qu'il y avait dedans! Mais c'était quand même très bon! Goûtu ! "Ça a du retour!" comme dirait Gilbert des Bronzés!  






Le lendemain, nous tentons de trouver les différents spots de snorkeling. Le premier est à 100 m de chez "nous". Arrivés au bord de l'eau, on croise un petit gars, qu'on appellera Régis, qui nous propose d'aller voir une épave en bateau pour pas très cher d'après lui (car il ne faut pas oublier, que pour eux, en tant que blancs, vous êtes riches...si seulement...). Donc c'est pas très loin mais il y a beaucoup de courant et c'est dangereux d'y aller seul nous dit Régis. Ok payons lui ses 16€ et allons faire un tour de bateau. Il fait beau, l'eau est bleue turquoise, nous n'attendons que ça de voir des poissons. Direction l'épave: il s'agit d'un petit bateau de pêche japonais. Après une grosse demi-heure de bateau (nous longeons la cote en fait), nous arrivons à l'épave qui est un bateau de pêche japonais. Et à l'arrivée c'est la stupéfaction! Anne et moi n'en croyons pas nos yeux: nous sommes à moins de trente mètres de la plage. Sachant que l'on avait la moto, il était très facile de se rendre à cette plage et de nager jusqu'à l'épave... Bref, c'est une belle arnaque; 

La vie sous-marine reste quand même très jolie mais c'est avec amertume que que je paierai Régis qui lui sourira en nous disant qu'il nous avait prévenu que "parfois il y a du courant, d'où la nécessité d'y aller en bateau..." Mouais...si tu veux Régis!

Nous irons ensuite nous baigner de l'autre coté d'Amed, sur la plage principale du village. Comme toujours, petit warung, raffuts aux rabatteurs, refus de massazzes, et hop, tout le monde à l'eau. Pendant notre baignade, c'est la surprise: nous tombons par hasard devant un temple hindou immergé; de beaux et gros poissons le gardent et tournent autour.Ce sont des "platax" et c'est incroyable comme ils sont curieux et sans cesse en train de venir vers vous...
qu'ils sont curieux ces platax!

Des baignades, des warungs et de bons restos le soir, de bonnes siestes, voilà à peu près notre programme  pendant ces quelques jours passés à Amed.
Mais comme nous n'avons loué la moto qu'une semaine et comme il reste plein de choses à visiter, il est temps de reprendre la route, à nouveau. Ce sera en direction du nord ouest de l'autre coté de l'ile vers Permuteran.

Un bonne grosse journée de mob nous attend. Sur la route il y a d'après notre guide, une épave à ne pas louper, "le Liberty". Cette fois, pas question de se faire avoir, on la trouvera tout seul cette épave. Et c'est ce que nous ferons; il est 9h, y a pas grand monde pour le moment et l'épave est à moins de 50m de la plage. L'épave s'est échouée entre une profondeur de 8 à 30m. Il y a quelques plongeurs à bouteille et c'est un superbe spectacle de voir toute cette faune marine de bon matin. Passée une heure de régalade, c'est la fête aux agence de voyage qui démarre; Des "bus" de plongeurs par paquet de douze s'immergent dans l'eau pour voir cette épave. Ça n’arrête pas! comme nous avons de la route et comme en plus, la luminosité devient nettement moins bonne et comme en plus de plus, cette foire à la saucisse ne nous dit guère, nous reprenons la route aussi sec mais encore humides..!

Nous arrivons à Permuteran en milieu d'après midi avec un mal au derrière digne des premières fois de rando vtt; Ce n'est pas les épices indonésiennes, c'est la faute aux japonais et tout particulièrement aux fabricant de moto Honda...Vous auriez pu prévoir une mousse plus épaisse.. bref, Anne et moi sommes surpris de ce petit village. Il y a énormément de guesthouse ou de chambre d'hôtes mais la majorité sont tous complets! et extrêmement chers comparés aux autres endroits de Bali!

Finalement, nous trouvons une chambre très propre pour un prix "raisonnable" quoique cher pour la prestation; Enfin, nous avions internet et un lit confortable mais pas d'eau chaude ce qui peut poser problème à certains ou plutôt certaines (hein Anne?)

A 13 km débute le Taman Nasional Bali Barat (parc national de l'ouest de Bali) Ce parc est protégé nous explique un garde forestier. Des treks sont organisés dans la foret et ce parc comporte aussi l'île de Pulau Menjangan, une île protégée accessible uniquement en bateau. J'avais rencontré un hollandais a Amed qui m'a certifié que le snorkeling là-bas était somptueux et à ne pas louper. Reste un hic, le prix: excessif! car il est nécessaire de louer un bateau. Le bon côté, c'est que les prix sont figés. Pas d'arnaque possible. Le mauvais côté c'est qu'une sortie à deux est très chère. Par chance, nous tombons sur deux allemands intéressés par cette sortie bateau. Ni une ni deux, résa faite, nous partons en bateau le lendemain à 6 finalement après que deux indonésiens se soient rajoutés au groupe (tant mieux pour nous, l'addition sera moins salée!)
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Là encore, le temps est magnifique et les paysages superbes. C'est une région par contre très aride et ça se voit sur la végétation. Au fond, en arrière plan sur le bureau, nous avons trois volcans de l'ile de Java... volcans que nous verrons de plus près très bientôt.
Inutile de vous décrire le paysage sous-marin, les photos parlent d'elles-même. c'est tout simplement le plus beau que j'ai pu voir (ou du moins à égalité avec Apo island aux philippines!)

Nous nageons 25 mètres au-dessus de corail puis vient un tombant de plus de 35 mètres. C'est le grand bleu. J'ai l'impression d'être dans le film de Besson. Je me sens comme attiré par le fond et il me tarde de passer à la plongée bouteille pour aller voir ce qu'il y a en bas. Sur le retour, nous partagerons une papaye qu'une dame m'a offert après une attente d'une heure au resto la veille. L'indonésienne nous coupera cette "petite" papaye qui pèse un âne mort et ce sera séance dégustation sur le bateau! Trop bon après la baignade!

  
 






Le lendemain, nous prendrons la route, encore et toujours, pour rentrer sur Kuta. Nous passerons par le centre de l'ile qui est très montagneuse et où le climat est très différent. Petit arrêt près de Mundunk pour gouter le café Luwak. Un des cafés le plus cher au monde car son procédé d'obtention est assez particulier: la civette palmiste se gave de baies de café qui traversent son tube digestif sans être digérées. Mais l'action des sucs gastriques donnent un gout subtile à ces baies qui sont récupérées dans les excréments, nettoyées, et cuites puis pilonnées jusqu'à obtenir un café "moulu". Pour une tasse de café, il faut compter une heure de travail. D'où son prix élevé. Un peu tendues les bestioles, elles sont cloitrées dans leur cage, et mangent finalement ce qu'on leur donne. Du coup, nous sommes assez partagés avec Anne. Le café est très bon mais quand on y réfléchit, sans parler des conditions de ces pauv' bêtes, le café obtenu dépend finalement de la qualité des graines que leur donne. Ça na plus rien de naturel... enfin la dégustation reste un agréable moment avant de reprendre la route.




Nous verrons des lacs, de belles rizières, de belles vaches aussi que Anne s'empressera de caresser!




Le retour sur Denpasar et Kuta est assez rude. La circulation est horrible. Ça pue. Vite à l’hôtel. Le même qu'au départ du séjour. On ne change pas une équipe qui gagne!

Prochaine étape : Java! Java bien aimé, c'est sûr!

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