araignée du matin, c'est bien... |
Lara Croft...mais où sont tes flingues? |
la cuisine en montagne |
L'ascension
est lancée, il est 9h et c'est parti pour 6h de grimpette... Une balade
pensais-je...mais ça c'était avant! Car même si le chemin est bien
tracé, le chemin n'est en fait qu'une montée. Je regarde les porteurs
qui grimpent en tongs comme au Kawa Ijen. Ils sont impressionnants. Ils
ont quoi? 25 ans, pèsent 50kg max et portent chacun à peine 30kg sur
leurs épaules : tentes, matelas, nourriture, etc... bref, ils portent
tout ce dont nous, touristes, nous avons besoin pour notre confort. Quel beau métier porteur... si si j'vous jure!
Petit à petit nous sortons de la jungle. Toujours dans la brume, l'ascension est de plus en plus difficile et le pourcentage de plus en plus élevé. Nous marchons sur des cailloux et du sable essentiellement. Les jambes tirent... et les porteurs portent...
nous arrivons au site de campement vers 16h... Nous sommes à environ 2600m et avons donc grimpé près de 2000 m de dénivelé dans la journée... c'est dur mais le paysage à l'arrivée en vaut vraiment la peine. Le soleil est là. Il ne fait pas encore nuit. Nous sommes "au dessus " des nuages et un peu près des étoiles... D'un coté nous pouvons voir le lac du cratère et le Mt Baru et de l'autre, l'océan indien avec les trois iles Gili et Bali tout au fond...
Vue sur le lac et le volcan |
Coucher de soleil en altitude |
Ascension faite, tentes montées, reste plus à nos porteurs que de préparer le repas. Du poulet, un œuf et riz accompagnés de thé bien chaud, nous réchaufferont car il fait très froid là haut. Chaussettes et polaires sont de mise; Rangez vos tongs et votre maillot de bain, ici il fait proche de 4 ou 5°C... peut être 10° grand max. Le vent soufflera toute la nuit mais nous n'aurons pas froids sous notre tente à l'inverse des porteurs qui dormiront sous une grande bâche trouée les uns contre les autres... avec nos amis les rats! Et oui, véritable aubaine pour ces petites bestioles, le site est une véritable déchetterie. La nourriture, les bouteilles en plastique sont littéralement balancées dans la montagne, les papiers volent partout, bref c'est dégueulasse! En même temps, et même si je ne cautionne pas leurs gestes, vu la difficulté de la montée, je peux comprendre qu'ils n'aient pas envie de porter une seconde fois nos déchets... La fatigue est présente même s'ils ont l'habitude de faire ce trek.
les iles gili et Bali en fond d'écran au lever du jour |
la caldera du volcan Rinjani au petit matin |
Au petit matin, soleil et pancake seront au rendez vous. Au programme: pour Anne et moi, descente et transfert vers Gili Air. Pour les autres ils continuent une journée de plus pour aller au sommet à 3700m... "Et bien mes amis, j'ai bien envie de vous dire: bon courage car vu la journée qui s'annonce, il vous en faudra!"... Anne et moi avions choisi la formule courte à savoir deux journées/une nuit. A ce moment précis, quand on voit les autres partir, et quand on commence à sentir notre mal de jambes arriver, on se dit qu'on a bien fait de prendre que deux journées! La descentes est terrible. Je n'aimais pas les descentes. Je confirme. Je n'aime toujours pas les descentes en rando!
Arrivés en bas, au restaurant, et un repas plus loin, nous irons voir les chutes d'eau proches du village ou nous sommes. Bien sur, ce sera notre porteur qui nous accompagnera... et pas un de gars qui glande au resto...c'est pas comme si notre porteur avait marcher et porter et fait à manger et eu froid et...
Le
village est très joli. Des rizières en contre bas dans la vallée et au
fond l'océan. et des singes dans les arbres. tout y est! Reste la
cascade qui arrivera quelques minutes plus tard. Une demi-heure de
marche et nous la voyons. Près de 30m de haut. Elle est immense et il
y a des énormes murs végétaux tout autour. C'est magnifique. J'en
profiterai pour me laver. Ça pousse et c'est froid mais ça fait tellement de bien!
Nous repartirons ensuite en mini bus. La route est magnifique. Des rizières à perte de vues. Plus modeste, moins touristique et plus indonésienne tout simplement, Lombok n'a décidément rien à envier à Bali.
Nous prendrons un bateau
public que notre cher vendeur nous avait vendu en tant que "fast
boat"... Je n'ai vraiment plus confiance en eux... et arriverons vers 16h sur Gili Air pour plus de dix jours de
repos...
sur le bateau public... |
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