Lombok ici Lombok... Que c'est bon de prendre l'avion et même dans une compagnie black listée (pas le choix de toute façon...) Après nos épopées fantastiques en bus locaux sur Bali et Java, où je ne compte plus le nombre d'accidents auxquels on a échappé, l'avion a une saveur particulière..en terme de confort et surtout en temps gagné: 2 heures de voyage au lieu de 48 heures peut être plus... Ça n'a pas de prix...enfin si moins de 30 euros...merci les compagnies low cost. Tout ça pour dire qu'Anne et moi sommes contents de prendre l'avion et d'arriver à Lombok. Je ne vais le rester pour longtemps. A l'arrivée, c'est le combat. Le combat entre moi et les rabatteurs. Anne n'existe pas. Nous sommes dans un pays où les hommes ne s'adressent qu'aux hommes. Pour couronner le tout, nous ne sommes que 4 blancs à l'arrivée. Je me fais harceler par une quinzaine de rabatteurs taxi, faux taxi, agence de voyage... ils me suivront à la queue leu leu. Au début c'est drôle. Je les fais tourner en rond auprès des piliers de l'aéroport puis la tension monte et j'avoue que je perdrai patience. Grave erreur. Ne jamais s’énerver ici. Du coup nous nous réfugions dans une épicerie histoire que mon thermostat redescende... Un taxi nous suivra quand même et essaiera de nous vendre un trajet jusqu'à Senggigi à 200000 roupies... Hors de question. Finalement au loin, il y a un bus. A priori il va jusqu'à Mataram, la capitale de Lombok situé un peu avant notre destination du jour qui est Senggigi. Nous sautons dans le bus et le conducteur que j'avais envoyer bouler dix minutes plus tôt ne m'en voudra pas... Nous paierons 30000 roupies..C'est mieux et la cerise sur le gâteau c'est que ce bus ira en fait jusqu'à Senggigi. Ça c'est commerçant! Location d'une moto faite, nous filons à notre auberge pour se reposer un peu.
Senggigi est une ville relativement tranquille quoique relativement touristique. Comme on est auprès de la
plage, on se dit qu'avant d'aller grimper on irait bien se
baigner...Oui mais voila, quand on a pas de tête on a des jambes! J'ai
oublié nos deux maillots de bain et mon tee-shirt à l’hôtel à
Jogjakarta...Bravo Bertrand. Du coup faut en racheter des maillots. Et
c'est là que ça se corse... Nous sommes en pays musulman. Autant vous
dire que trouver un bikini dans un tel pays, c'est quasi mission
impossible... Comme dirait NTM, "...tout n'est pas si facile... tout ne tient qu'à un fil..." Ça
nous prendra une grosse matinée et quelques centres commerciaux dans
Mataram et on trouvera finalement notre bonheur. Anne en profitera même
pour faire un peu de shopping. Le retour sera humide. Nous prendrons une
petite pluie fine en moto... une averse comme il n'existe pas en
France.. ce ne seront pas des cordes mais des gros câbles de ponts
suspendus que l'on se prendra en quelques minutes... Nous nous
arrêterons quelques minutes mais ici les locaux eux ne n’arrête pas.
Ils enfilent un poncho et continuent de rouler comme si de rien
n'était...
Le lendemain nous nous renseignons auprès d'une agence pour faire un trek de deux jours afin de grimper le volcan du Rinjani. Le mont Rinjani est un
volcan culminant à 3 726 mètres
d'altitude qui se présente sous la forme d'une montagne au sommet occupé par une caldeira de 8,5 kms de long et dont l'intérieur est occupées par un lac de cratère ainsi qu'un cône volcanique actif... Bref, le paysage promet d'être magnifique. La formule est alléchante. Ils passent nous prendre en taxi, nous emmène au pied du volcan (2h de route), grimpons et nous ramène à l'embarcadère afin de prendre un bateau, inclus dans la formule, pour une des trois iles Gili de notre choix. Du coup pas besoin de revenir à Senggigi et de soucier de quoique ce soit... "Vison ou caravane, c'est de la folie" dis-je à Anne, mais vous savez ce qu'elle m'a dit? Elle m'a dit "Banco". Du coup trek réservé!
Dans la soirée nous irons nous balader en moto en longeant la cote, apercevoir les trois îles Gili au loin et voir un beau coucher de soleil... La vie est vraiment difficile parfois!
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au fond on peut voir les 3 iles Gili
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| à la pêche aux moules, moules, moules |
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Lombok ici Lombok... Que c'est bon de prendre l'avion et même dans une compagnie black listée (pas le choix de toute façon...) Après nos épopées fantastiques en bus locaux sur Bali et Java, où je ne compte plus le nombre d'accidents auxquels on a échappé, l'avion a une saveur particulière..en terme de confort et surtout en temps gagné: 2 heures de voyage au lieu de 48 heures peut être plus... Ça n'a pas de prix...enfin si moins de 30 euros...merci les compagnies low cost. Tout ça pour dire qu'Anne et moi sommes contents de prendre l'avion et d'arriver à Lombok. Je ne vais le rester pour longtemps. A l'arrivée, c'est le combat. Le combat entre moi et les rabatteurs. Anne n'existe pas. Nous sommes dans un pays où les hommes ne s'adressent qu'aux hommes. Pour couronner le tout, nous ne sommes que 4 blancs à l'arrivée. Je me fais harceler par une quinzaine de rabatteurs taxi, faux taxi, agence de voyage... ils me suivront à la queue leu leu. Au début c'est drôle. Je les fais tourner en rond auprès des piliers de l'aéroport puis la tension monte et j'avoue que je perdrai patience. Grave erreur. Ne jamais s’énerver ici. Du coup nous nous réfugions dans une épicerie histoire que mon thermostat redescende... Un taxi nous suivra quand même et essaiera de nous vendre un trajet jusqu'à Senggigi à 200000 roupies... Hors de question. Finalement au loin, il y a un bus. A priori il va jusqu'à Mataram, la capitale de Lombok situé un peu avant notre destination du jour qui est Senggigi. Nous sautons dans le bus et le conducteur que j'avais envoyer bouler dix minutes plus tôt ne m'en voudra pas... Nous paierons 30000 roupies..C'est mieux et la cerise sur le gâteau c'est que ce bus ira en fait jusqu'à Senggigi. Ça c'est commerçant! Location d'une moto faite, nous filons à notre auberge pour se reposer un peu. 
Senggigi est une ville relativement tranquille quoique relativement touristique. Comme on est auprès de la
plage, on se dit qu'avant d'aller grimper on irait bien se
baigner...Oui mais voila, quand on a pas de tête on a des jambes! J'ai
oublié nos deux maillots de bain et mon tee-shirt à l’hôtel à
Jogjakarta...Bravo Bertrand. Du coup faut en racheter des maillots. Et
c'est là que ça se corse... Nous sommes en pays musulman. Autant vous
dire que trouver un bikini dans un tel pays, c'est quasi mission
impossible... Comme dirait NTM, "...tout n'est pas si facile... tout ne tient qu'à un fil..." Ça
nous prendra une grosse matinée et quelques centres commerciaux dans
Mataram et on trouvera finalement notre bonheur. Anne en profitera même
pour faire un peu de shopping. Le retour sera humide. Nous prendrons une
petite pluie fine en moto... une averse comme il n'existe pas en
France.. ce ne seront pas des cordes mais des gros câbles de ponts
suspendus que l'on se prendra en quelques minutes... Nous nous
arrêterons quelques minutes mais ici les locaux eux ne n’arrête pas.
Ils enfilent un poncho et continuent de rouler comme si de rien
n'était...
Le lendemain nous nous renseignons auprès d'une agence pour faire un trek de deux jours afin de grimper le volcan du Rinjani. Le mont Rinjani est un
volcan culminant à 3 726 mètres
d'altitude qui se présente sous la forme d'une montagne au sommet occupé par une caldeira de 8,5 kms de long et dont l'intérieur est occupées par un lac de cratère ainsi qu'un cône volcanique actif... Bref, le paysage promet d'être magnifique. La formule est alléchante. Ils passent nous prendre en taxi, nous emmène au pied du volcan (2h de route), grimpons et nous ramène à l'embarcadère afin de prendre un bateau, inclus dans la formule, pour une des trois iles Gili de notre choix. Du coup pas besoin de revenir à Senggigi et de soucier de quoique ce soit... "Vison ou caravane, c'est de la folie" dis-je à Anne, mais vous savez ce qu'elle m'a dit? Elle m'a dit "Banco". Du coup trek réservé!
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