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samedi 7 septembre 2013

Boracay

Nous étions censés rester sur Bohol le reste des vacances de Jérôme... censés se reposer, se la couler douce quelques jours avant le retour sur Manille... Mais ce ne fut pas le cas... après réflexion devant quelques bières, un coup d’œil sur les billets d'avion, un recap du planning restant, nous décidons d'aller sur Boracay. Pascal nous l'a vendu. Il nous a dit qu'il fallait y aller. Le lonely planet aussi. Et c'est vrai, il faut l'avouer, nous sommes assez faciles à convaincre. Donc, c'est décidé, grosse transversale, on change nos plans, et vamos à boracay! 

Pour se rendre à Boracay,nous prenons un bateau de Tagbilaran qui nous emmène à Cebu; de Cébu, rejoignons l'aéroport où nous prenons un bon vieux ATR direction Caticlan. Avant de se farcir 15 min de bateau, il faut payer des taxes qui sont (accrochez votre ceinture !!!) 100pesos de taxe environnementale (ben voyons!), 50 p de taxe terminal (c'est quoi?) et 25p de taxe pour le bateau...bref, on a 3 tickets de toute les couleurs dans les mains et tous les 10m, quelqu'un nous demande un ticket... A la manière du fameux jeu de cartes, je leur réponds ironiquement: "quelle famille? tu veux le père ? la mère ou la fille? pioche! " mais ça ne les fait pas rire... et j'avoue qu'ils nous agacent aussi avec toute leur paperasse qui ne sert à rien! Bref, il est 15h, la journée s'est bien déroulée et nous arrivons sur l'ile de Boracay.

Boracay qui possède la plage la plus connue des philippines, est aussi l'ile la plus visitée. C'est clairement "Tourist Land" dans toute sa splendeur. L'ile possède une plage de sable blanc "la white beach" longue de 4km où sont installés bars, boites, restaurants et hôtel à gogo. En fait  il y a carrément 3 stations numérotées de 1 à 3, de la plus "riche" à la plus "pauvre". 
La station 1 est faite de complexes énormes proposant une multitude de services. La station 3 est quant à elle la station présentant le meilleur rapport qualité / prix et où l'esprit du vieux Boracay subsiste. La station 2 est l'endroit où a lieu la fête.

Après réflexion avec Jérôme, direction station 3: Et oui, on est là pour faire la fête, pas pour dormir. Depuis ce matin, nous avons l'impression de payer, payer et encore payer. Bien sûr ce n'est pas cher. Mais sous prétexte que l'on est blanc donc touriste, nous devons payer. Le coup du jeu de sept familles nous a bien énervé Jérôme et moi. Du coup à la sortie du bateau nous mettons 2 ou 3 rafus aux philippins qui nous collent en nous demandant de monter dans leur tricycle. Je décide de marcher. Ça nous fera pas de mal. Seulement, c'est le gros cagnard! Il fait chaud, très chaud. Décidément, nous avons de la chance avec la météo me dis-je en regardant Jérôme fondre littéralement de sueur (c'est vrai qu'on a tous les deux nos sacs de 10/15kg chacun... J'avais zappé!). 2kms plus tard, Jérôme a perdu quelques litres de flotte et me dit que plus jamais il ne m'écoutera! Il en chie le Breton! enfin il en fond le Breton!

"Mais c'est pour mieux apprécier la petite bière San Mig light mon enfant!" lui répondrai-je plus tard... Car nous trouverons un super endroit pour dormir: un centre de plongée avec un bar resto en façade ouvert sur la plage. L'endroit nous plait; on se sent bien ici. Trois philippines sont derrière le bar. Toutes mignonnes nous demandant ce que l'on veut boire. Jérôme me sourit. C'est vrai qu'on est bien là, bien mieux qu'à Dauin !

Au menu de Boracay:  il y a tout d'abord le soleil couchant de Boracay... Rien à dire, juste à se laisser porter par  la beauté du ciel... 


 
 




Dj DjéDjé
Vient ensuite l'apéro au bar de notre guest house. Les gentilles philippines nous font à manger, rigolent toujours, m’appelant "Bibeur" (en référence à Justin Bieber) car elles n'arrivent pas à prononcer mon prénom, Jérôme fait le DJ avec son Iphone et nous essayons de trouver la Happy Horse dans le frigo de la réserve du bar...sans résultat!

photo de famille
red horse contre happy horse: voir le net pour plus d'info

Puis c'est l'heure de manger: resto: aïe! On a beau être matinal avec Jérôme, on a mal... C'est cher, partout et peut-être pas bon en plus!   

Enfin la soirée:  énorme! Par chance, ou par expérience ;-) je trouve LE bar philippin où il fait bon boire et passer la soirée. Le barman a une bonne tête. Il n'y a pas grand monde pour le moment mais je le sens bien cet endroit. Et pour cause! 1h après, nous jouerons au billard avec les locaux et passerons le reste de la soirée à danser et à discuter avec eux, à rigoler, les pieds dans le sable. Qu'ils sont adorables ces philippins et que leurs sourires sont agréables!  Les deux autres soirées se ressembleront, toutes aussi magiques.  La dernière est assez marquante car afin d'économiser une nuit nous avions pris un billet au départ de Caticlan pour Manille à 8h du matin. Cela voulait dire de prendre le bateau à 6h30 du mat... bref, on devrait faire l'impasse sur la nuit à l’hôtel et on irait directement à l'aéroport après la soirée. 

Ce que l'on avait prévu: 
- d'avoir bu raisonnablement, de faire les sacs avant, d'arriver pour 4h30/5h à la chambre récupérer les affaires et de filer pour 6h au quai prendre le bateau sur une mer calme, boire un café à l'aéroport, lire le journal, faire des pompes pour faire passer le temps... 

Ce qui s'est passé: 
- nous étions complétement saouls, les sacs pas faits, grave à la bourre, et pour couronner le tout, assommés par une pluie diluvienne entre la boite et l’hôtel. Nous sommes complètement inondés (c'est trempés x 10), il commence à faire jour, je glisse sans arrêt avec mes tongs sur la rivière de sable, et c'est pékin express qui redémarre!!!  C'est sûr, demain j’arrête de boire! 

Boracay c'est terminé. Le ciel nous le fait savoir. Assis à l'arrière du tricycle, je contemple le paysage apocalyptique qui se révèle dans l'aube du matin. Les rues sont inondées. Le jour se lève. Il fait déjà chaud. Sensation étrange d’être trempé et d'avoir chaud. En 20 années de Normandie, je n'ai jamais connu ça!

Pour être honnête, au départ de mes vacances, je n'avais pas envie de venir sur cette île. Mais il faut l'avouer maintenant, ce passage reste pour moi (et pour Jérôme bien sûr), la cerise sur le gâteau de nos vacances aux philippines!









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