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jeudi 30 janvier 2014

Unwatuna et le sud du Sri Lanka

plage d'unawatuna
Dernière étape de notre séjour, nous sommes au sud du pays, à Unawatuna. Apparemment, on peut y faire du snorkeling ou de la plongée, il y a une belle plage et nous on aime bien le soleil , la mer et les cocotiers ;-)... Allez vite, c'est l'heure du barbotage! Arrivés à destination, il ne reste plus qu'un petit détail: trouver un hôtel. Normalement c'est facile. Normalement. Sauf que nous sommes le 30 décembre... soit la veille du réveillon. Et des touristes qui viennent passer leur jour de l'an au soleil, y en a un sacré paquet! Mais nous, on est du genre optimiste! Donc on prend notre guide, on se dit qu'on est les seuls à avoir acheter le lone... pla.. du Sri Lanka, et on va toquer au premier hôtel qui nous parait bien... Ah en effet, les critiques sont bonnes et pour cause... piscine, salle commune, restaurant, bungalow perso, le tout pour moins de 15€ la nuit... seulement c'est complet me dit Samir... "J'te te crois pas!" lui répondrai-je! Puis Samir me dit d'attendre et va toquer chez sa voisine, Linda, une allemande installée depuis pas mal d'année ici. Petit tour chez Linda qui a  une chambre de dispo. Assez kitch mais propre avec hotwater et moustiquaire... Mais "Samirveilleux tout ça!"  Enfin pour trois nuits en tout cas... Ça nous laisse un peu de temps pour en trouver une autre.

papa chez Linda


maman chez Linda

Singe chez Linda
Comme à l'accoutume, on cherche une moto de location afin d’être indépendant.
Ça nous prendra moins de 5 minutes. Scooter en poche, il ne nous reste plus qu'à trouver un "bon" centre de plongée. Avec Anne, nous avons l'intention de passer notre "advance". En gros, c'est un niveau supérieur à l'open water qui permet de plonger jusqu'à 30m (au lieu de 20m). Nous avions déjà fait la plongée de nuit en Indonésie nécessaire pour l'advance, il ne nous reste donc plus qu'à valider 4 plongées distinctes et le tour est joué. On sera alors prêt à plonger "vraiment" partout dans le monde. 

On trouve un centre de plongée qui a l'air bien noté sur le net. On rencontre le boss et on planifie nos quatre plongées. En gros, on plonge tous les jours sauf le 1er janvier... L'expérience nous a montré qu'à cette date apparait souvent au réveil une douleur à la tête, au niveau du front, avec ussi parfois un mal de cheveux et pour certains, un mal au ventre... bref, pas question de plonger un lendemain de cuite. 






Pendant ces quelques jours, nous profiterons donc de la plage. Baignade dans une eau relativement bonne. Bon, d'accord, on est loin des eaux turquoises de Gili Air mais c'est toujours un régal de voir l'océan et les cocotiers et qui plus est à cette période. C'est en effet la première fois pour moi, que je fête le réveillon au soleil; Clairement, je n'arrive pas à imaginer le froid polaire de la France actuellement. Ca fait 5 mois que je suis en tongs et pour être honnête j'y ai vite pris gout. 

l'épreuve des bâtons de koh lanta ...

pêche traditionnelle

Entre deux plongées et deux siestes, nous irons visiter les alentours avec notre super scooter.   A l'Est, le long de la cote, nous roulerons visiter Mirissa. Petit village portuaire plus "authentique" parait-il. Sauf qu' Anne et moi sommes vite refroidis par  la "clarté" de l'eau. Il n'y a pas trop de vagues. Des bateaux, des corbeaux et des égouts... Les locaux, à priori en majorité musulman, se baignent en burka. C'est plus pratique. On se lave et on lave le linge en même temps. J'aiderai les pêcheurs à mettre leur bateaux à l'eau. Ces derniers partent la nuit entière et reviennent le matin vendre leur poisson au bord de la route. 

mirissa et sa plage








Galle
Nous verrons cela le lendemain en allant à Galle à l'Ouest. C'est la plus grande ville de la cote sud. Elle est très connue pour ses remparts datant de la colonisation hollandaise. Il y a effectivement une vielle ville où les remparts ont été conservés. C'est très sympa. et les bâtiments de type coloniaux en imposent! J'aurai presque envie de dire merci à la vielle Europe d'avoir envahi les pays d'Asie... Au moins, ca donne des villes presque jolies et agréables pour s'y promener. Il est midi et c'est l'heure de manger... Avec Anne, nous cherchons un resto local où l'on peut se goinfrer de "rotis". Ce sont des sortes de beignets avec des légumes au curry à l'intérieur. Inutile de vous dire que c'est très épicé! Mais c'est un vrai régal et ça ne coute rien: 4 rotis coutent moins de 2€... Finalement après avoir stoppé le scooter, un habitant sort de chez lui et m'indique un petit boui-boui.. à deux pas de chez lui dans une petite ruelle. Ce sera un vrai délice et du pur produit local, fait dans les marmites pleines d'huile...noire enfin brunes...! 

Galle et ses remparts
 
 


la gare routière et ses fameux bus Tata

regardez la taille gigantesque de la roue par rapport aux gens.. c'est fou !





Les fameux rotis... hmmm
C'est la fin de la journée, et au retour, je ferai le coup de la panne à Anne... A croire que ma panne sèche au Vietnam ne m'a pas servi de leçon! Je deviens un vrai local à rouler le réservoir vide. Du coup, on marchera pas longtemps car au moins quatre messieurs et un tuk-tuk s’arrêtent et nous indiquent d'aller voir 50m plus loin. Bon conseil, je rachèterai de l'essence à un homme qui a une bouteille de rhum pleine d'essence. "Allez Roule", en avant Guingamp, retour au campement!


mon premier homard.. du bonheur (pas cher)

Nous sommes le 31 et avant de faire la fête, il nous faut trouver un logement pour le lendemain! "Samir les bons tuyaux" nous dégotent finalement une chambre dans la maison de sa sœur. c'est un peu plus loin que là où nous sommes de la plage. Sa maison est dans la campagne, au milieu des rizières et des bananiers.  La vue est magnifique et à la nuit tombée, c'est le bal des chauve souris (roussettes géantes... pas nos petites françaises de 10cm...). Bref, le coin est très beau. Auparavant donc, il y a le réveillon. Chez Linda, nous sommes plusieurs. Nous, une mère russe avec son gars de 16 ans, qui ne parlent pas trop anglais et Linda. Il est 20h, et en allant chercher de quoi prendre l'apéro, je me fais inviter par la maman russe qui paye son Chardonnay. Du coup les bières tardent à venir ais je trouverai quand même la force d'aller faire les courses... A mon retour, je trouverai Anne réveillée de sa sieste en pleine discussion avec Linda et la russe dégustant du Rhum rouge... une spécialité du Sri Lanka qu'elle me dit. Finalement, nous resterons à discuter (et à picoler...) tous ensemble jusqu'à l'heure fatidique de 23h55. Vite, tongues aux pieds, nous courrons sur la plage voir le feu d'artifice prévu pour l’événement! Et voilà mon premier jour de l'an en tongue les pieds dans l'eau! Sensation étrange mais tellement agréable (surtout dans l'eau à 29°C... et oui, ce serait pas la même dans la manche!) mais surtout, réveillon sans mes amis. ça aussi c'est étrange. Avec Anne, bien imbibés, nous irons danser jusqu'au bout de la nuit, tenterons de semer (avec succès!) deux trois lourdaux qui nous suivront... enfin qui suivront Anne surtout et finiront comme prévu avec un joli mal de casque le lendemain... 

Un peu tristounets de la laisser, nous quitterons Linda le lendemain midi et nous irons visiter une "ferme de tortues". Ici ils soignent et protègent tortues en les assistant pendant la ponte. Puis après éclosion, en fonction de leur âge ( 2 jours, 1 semaine,...) les bébés sont mis dans différents bacs et remis petit  à petit dans l'océan après 1 mois. C'est un beau projet qui comptent 5 parmi 7 espèces au total existant dans le monde. 

Entre deux siestes, nous plongeons. Et ce qui est clair, c'est que les plongées ne sont  vraiment pas  du niveau de l’Indonésie. L'eau semble plus froide, plus verte et la visibilité est vraiment limitée. L'important reste quand même de plonger et la satisfaction est quand même toujours là après chaque descente dans les abysses... Etre en apesanteur est une sensation tellement incroyable! Concernant le centre, c'est une véritable catastrophe. Le boss est son équipe plongent jusqu'à 6 fois par jour. Du grand n'importe quoi! Ça n'est pas du tout rassurant et ça montre surtout un manque de sérieux de la part du gérant. Mais bon, nous effectuerons nos quatre plongées dont une plongée sympathique près d'une épave sans encombres! Nous voila "open water advance" .. La classe à Dallas!



Nous sommes le 3 janvier et la fin des vacances est très proche. Ce soir nous devons dormir à Negombo, car cette ville est située juste à cotée de l'aéroport, plus pratique pour Anne qui a son vol le lendemain. 4h de train plus tard, nous arrivons à Colombo et enchainons avec un train local... Negombo c'est à moins de 40km de Colombo... mais qu'importe, le train mettra plus d'une heure et demi pour arriver... C'est ça aussi le Sri lanka! Clou du spectacle, à notre arrivée à l'auberge réservée via internet, la gentille petite dame nous dit que la chambre n'est en fait pas disponible... Sans déc! Il est 21h30 et il faut trouver un hôtel... Les aléas du différé... et oui ça existe c'est nouveau ça vient de sortir. Dépités mais résignés, on trouvera finalement un vieil hôtel miteux (et le moins cher mais restant quand même cher.. au sri lanka, les hôtels sont chers.. va comprendre) et passerons donc notre dernière nuit. Anne s'envolera le lendemain et moi je resterai seul trois jours à Colombo pour écrire mon blog et me reposer... (et oui croyez moi, ça fatigue de voyager!)

Voila, le Sri Lanka c'est terminé mais quelle belle surprise ce pays!!! 'est en fait le pays qui m'a le plus surpris. Je n'imaginais pas les gens aussi gentils, parfois tellement innocents, très  attentionnés et surtout aussi respectueux. Et que dire des paysages. Ils y a tout: océan, plage, rizières, montagnes, arbres fruitiers. Pas de surprise si les gens ici importent peu de nourriture. C'est incontestablement un de mes pays coups de cœur. Je doute qu'il restera ainsi alors, suivez mon conseil, ne tardez pas, achetez vous un billet d'avion et venez découvrir ce magnifique pays et ses gens si attachants. 


Prochaine pays: le Népal. Il y fait froid en cette saison. J'appréhende. Passer de30°C de moyenne de puis 5 mois à des températures proches de 0°C... Affaire à suivre et à acheter surtout ;-) ...vive la polaire et la doudoune!

lundi 20 janvier 2014

Safari à Uda Walawe

Nous sommes le 29 décembre. Il nous reste une semaine de vacances au Sri Lanka et sommes impatients de descendre vers le sud, vers la cote, se reposer à la plage et pourquoi pas plonger... Nous enchainons donc le pic d'Adam par le parc national d'Udawalawe.  Sur le papier, c'est très simple. Il y a à peine
132kms. Google Maps annonce 2h30min... Facile! On décide donc de prendre un bus. De Dalhousie tout d'abord. Compter une heure. On connait la route mais c'est beau alors on est content. Arrivés à Hatton, on saute dans un autre bus en direction de Balangoda. Le changement prendra 15 secondes. Pas le temps d'acheter de l'eau ni d'aller aux toilettes. Puis, le bus ira se perdre dans les montagnes parmi les plantations de thé, sur une route sineuse et très étroite. Le conducteur est mon héros; Quel pilote! car il faut voir l'état du bus... pas de clim, des pneus lisses, de la rouille partout et un vieux moteur à mazout... Le bus mettra quatre heures... rien que ça. Il s’arrêtera 15 min dans un village. Je sortirai mon nez dehors à la recherche d'eau... en vain. Que du coca ou du fanta... chaud... que je refuserai d'acheter du coup. On attendra la prochaine pause. Dans le bus, nous sommes traités comme des rois. Au début, nous voyageons debout par manque de place, mais dès qu'une place se libère, les locaux nous indiquent le siège et nous demandent de nous asseoir. Eux restent debout et nous sourient comme toujours. Ils ont véritablement un profond respect pour les touristes. Ça fait chaud au cœur. Et puis c'est beau alors on est content.
 
Quelques 4h plus tard, nous arrivons à Balangoda. Il n'y a rien ici. enfin, je ne sais pas car je n'ai pas le temps de visiter. A peine descendu du bus, nous reprenons un autre bus en direction de notre destination finale, Embilipitiya. Cette fois-ci, nous sommes debout et nous resterons ainsi pendant 1h30. C'est long, c'est dur, il faut lourd, il est 15h... Levés à 3h, pic d'Adam dans les jambes, inutile de vous dire que nous sommes fatigués. Mais c'est toujours beau, alors on est content. Au bout d'un moment, le conducteur nous montre un bus en warning devant le sien et nous dit de le prendre. Puis tout le monde se met à descendre d'un coup en courant vers ce bus... Dans ces moments, inutile de chercher à comprendre ce qui se passe, il faut suivre alors on suit. On court prendre ce 4ème bus de la journée. Cette journée justement n'en finit pas. Mais comme c'est beau, on est toujours content... Finalement, on arrivera vers 17h à destination. 10h de voyage... On a beau être content, on en reste pas moins éprouvés physiquement...
 
Hotel trouvé, chambre appropriée, la journée fut longue... et fatigante. L'hotel où nous sommes organise des safaris en jeep vers le parc national d'Uda Walawe. "Demain matin c'est possible?" lui demanderai-je. "Bien sûr, départ à 5h30 et arrivée dans au parc à 6h" me répondra le réceptionniste...  
 
Et nous voilà partis en jeep à 5h30 du mat, la tête dans les fesses... Ce qui est bien avec le safari, c'est que vous n'avez pas besoin de marcher. ET heureusement, car après la montée du pic la veille, nous ne sentons plus nos jambes.  Au programme: éléphants, chats sauvages, buffles, aigles, paons, oiseaux divers et crocodiles... La balade va durer 3h30 et se fera sous le soleil chaud du Sri lanka. on dit parfois qu'une photo ou une tranche de jambon vaut mieux qu'un long discours. N'ayant pas de cochon dans les parages, voici quelques photos d'animaux rencontrés pendant notre visite.



 




 




 


Bon c'est petit mais je ne peux résister à vous montrer une espèce rare... prise sur le vif... épuisée, sur le chemin du retour... les vacances parfois, c'est fatiguant...

 
 
De retour à l’hôtel, nous rencontrons un couple de francais qui souhaitent serendre au sud du pays vers Galle. Ça tombe plutôt bien car nous aussi on souhaite aller vers cette ville, enfin juste à coté, à Unawatuna pour être précis.
Du coup, on réfléchit... pas longtemps en fait. La décision est prise, on partagera un van privé avec ce couple. Changement radical avec la journée d'hier. On passe de 10h de bus (qui nous ont couté au total moins de 4€) par 3h de van privé (pour 30€)...mais avec tout le confort qui va avec (et notamment la clim). Le français (du couple) est d'origine cinghalaise. Du coup, il nous expliquera les us et coutumes du pays, la façon de vivre des locaux et nous fera gouté le jus des noix de coco et les noix de cajous grillées que l'on ne peut trouver que dans certains villages du pays en bord de route. Là encore, ce sont les femmes qui les récoltent et qui les préparent. C'est apparemment un travail fastidieux car il y a une coquille à enlever ce qui rend la cueillette difficile... Ce sera un vrai régal pour nos papilles fatiguées...
 
dégustation de cajou
 
Il est 16h et nous arrivons au bord de l'océan indien. Fatigués mais tellement heureux de revoir le sable et les cocotiers et comme dirait Serge: 
 
"Il était minc', il était beau, Il sentait bon le sable chaud... mon gros béber..."
 



Le pic d'Adam

Nous partons donc en direction du sud, vers la région montagneuse du pays, région où l'on cultive notamment le thé vert. La mission aujourd'hui: arriver au pic d'Adam. Pour se faire: se rendre à Hatton puis prendre un bus vers Dalhousie, village étape et point de départ du chemin de pèlerinage du pic, considéré comme un lieu saint par les hindous shivaïtes, les bouddhistes et les musulmans. Conique et haut de 2 243 m, il offre une vue magnifique sur toute la région voir le pays.

Allez Anne, jouons :"Pile c'est train, face c'est bus"... Ce sera pile et ça tombe bien car la ligne Kandy - Hatton est une des plus magnifiques (et dangereuses en bus...). Nous arrivons donc à la gare de Kandy tout tranquilles, et achetons un ticket au guichet où le gentil monsieur nous dit en me donnant les tickets "Quick! Go Quick!" Je regarde Anne, hébété, "hier son collègue m'a dit qu'il partait à 12h... Il est 10h15... vite courre!" lui dis-je...  et nous voila debout dans le train qui part deux minutes après notre fracassante entrée avec nos deux gros sacs... Va comprendre Charles, va comprendre..!

Anne s'installe sur les marches entre les portes à coté d'un sri lankais. Moi je reste debout devant la fenêtre à contempler le paysage. C'est magnifique, d'autant plus que le train avance à 30km/h grand max... du coup on a bien le temps d'admirer le paysage. 




Ici au Sri Lanka, le train c'est toute une expérience. Le réseau a été développé à l'époque coloniale, et depuis l'indépendance du pays, bien peu de modifications ont été apportées. En général, le train est en retard. Peu importe d'où il vient et où il va. Cela est dû au fait qu'il n'y a qu'une seule voie la plupart du temps, donc les trains ne peuvent se croiser que dans les gares, et se retardent les uns les autres. Mais les paysages sont incroyables et c'est un voyage unique qui vous transporte à l'intérieur du pays, au milieu des plantations de thé ou le long de la côte.

Plantations de thé





Femmes Tamouls
Au Sri Lanka, il y a principalement deux ethnies: les Cinghalais et les Tamouls. Ces derniers habitent principalement l'Est du pays et sont plutôt minoritaires.  Les Cinghalais sont les sri lankais de l'ouest, de Colombo et du centre du pays. D'après un sri lankais vivant à Paris et rencontré ici, les Tamouls reprochent aux Cinghalais d’être privilégies, favorisés, d'avoir les meilleurs jobs, les plus belles maisons, etc... ce qui a donné lieu entre autres à la guerre civile il y a encore peu de temps. Elle est maintenant terminée depuis peu, depuis 2009 en fait, soit 4 ans à peine. Il n'y a plus de tension apparemment.... c'est ce que disent les locaux et ce que j'ai ressenti pendant mon séjour. Ce qui est sûr, c'est que les femmes qui ramassent le thé dans les plantations sont toutes des tamouls. Aucun cinghalais en vue!




Femmes Tamouls





Le centre ville de Dhalousie... faut pas se perdre
Arrivés à la gare d'Hatton, nous grimpons dans un bus en direction de Dhalousie. Il est 15h, et on se dit que c'est quand meme bien ficelé tout ça, à croire que le bus nous attendait... à la descente du bus, nous tombons sur une rabatteuse de plus de 80 ans que je raffute... c'est bon, on est grand, on va trouver une chambre tout seul... Bon en fait, 10 minutes plus tard, je rattrape mamie (qui ne voulait plus me parler.. normal!) et elle nous emmène dans une guesthouse , la "green house" située un peu en hauteur en plein dans les plantations de thé... Nous serons très bien accueillis et iront ensuite visiter le village. Enfin, quand j'écris village, c'est plutôt une série de stands installés tout le long de la route ou des escaliers qui mènent au pic... rien de sensationnel. Tout les monde vend la même chose: fruits, bonbons à base de coco ou de banane, jouets en plastique, bonnets et polaires voir même de grosses doudounes....mais pourquoi donc des vêtements chauds??? Ils sont si frileux que ça nos amis les pèlerins? On aura notre réponse au petit matin en haut du pic...

douche des pèlerins dans la rivière


Annie la paparazzie...
On le savait, on nous avait prévenu, l'ascension du pic est très difficile. Et c'est vrai! C'est éprouvant car il faut gravir pas moins de 5200 marches pour arriver au sommet du pic. Nous partons de nuit, polaires sur le dos et frontale au front et arrivons deux heures plus tard au bout du bout, tout là-haut, dans l'grand nord..!  Il y a des pèlerins qui dorment, qui ronflent même... il faut vite se trouver une place et se couvrir... On comprend mieux pourquoi ils vendent des doudounes en bas.. Ici, à 2200m, ça caille méchamment. Nous sommes frigorifiés avec Anne d'autant que nous sommes obligés d'enlever nos chaussures, lieu sacré et religion oblige. Autant vous dire, que les doigts de pieds ne sont pas à la fête. Pas d'éventails sur ces roches froides!


pèlerins...
tourtereaux...
 
Le jour commence à se lever et on se dit avec Anne que nous allons bientôt avoir notre récompense: un magnifique panorama. Tu parles... on aura le droit à de la choucroute William Saurin dans un froid humide à souhait... On se croirait en Normandie c'est dire! Le soleil se lève... et nous ne voyons pas la différence... pas de rayons, juste de la purée de poix cassée. C'est dur pour le moral. Étant donné que nos jambes nous ont lâché depuis un bon moment déjà et que nos orteils sont bons à mettre en rayon surgelé nous comptions au moins sur la belle vue pour se réchauffer. Et bien non, comme disait Coluche, nous n'aurons que Lisieux pour pleurer...











la descente...

J'ai beau être matinal, j'ai mal! Sans surprises, la descente fera donc mal aux jambes et c'est le ciel qui se jouera de nous. A notre arrivée à la guest house , le soleil fera son apparition et le pic sera entièrement dégagé... 
"Le panorama est magnifique de là-haut vous verrez..."  m'a t on dit. "Surement, mais pas aujourd'hui" ai-je envie de répondre ou du moins de penser...

Un p'tit déj plus loin, nous grimpons dans un bus en direction d'Hatton. Prochaine étape: Embilipitiya et son parc national d'Uda Walawe.