île de Java : Jakarta

Jakarta c'est kaka... c'est ce que la majorité des touristes disent. Mais bon, avec Anne, on préfère se faire notre propre opinion et ça tombe plutôt bien car on doit y passer pour aller sur Sumatra... Enfin ça c'est le plan A, c'est ce qui est prévu... "enfin je t'expliquerai !" comme dirait Popeye. Donc, première chose à faire : y aller. Et oui, mais comme pour Jogjakarta, en ce moment, c'est la fin du ramadan et les vacances scolaires... Tous les bus de luxe et tous les trains sont complets! Donc une seule solution: prendre un bus "normal". Sur le papier, ça n'a pas l'air si terrible: il y a la clim et il y en a pour 12h. Sauf que pour de vrai, c'est un bus pourri, qui n'a bien sûr plus d'amortisseurs, une soufflerie très froide (ils adorent la clim réglée à 4°C les asiats), et de bon vieux sièges pourris! Avec Anne, on prend notre mal en patience et on rigole même quand Anne soulève un bout de carton qui est à ses pieds. En dessous, une tôle rouillée et trouée qui laisse apparaitre la route... C'est pour aérer..."enfin je t'expliquerai". Le voyage est très long en fait... On a oublié de nous dire que les pauses n'étaient pas comptées dans la durée du voyage... Nous mettrons 16h pour arriver à Jakarta et comme d'habitude nous serons harcelés par les taxis et rabatteurs. Avec le temps on s'y fait.  

Heureusement à Jakarta il existe un système de bus identique qu'à Jogjakarta et qui fonctionne plutôt bien "le Transjakarta". Du coup, c'est pas cher et c'est moins long. Nous ne mettrons qu'une heure pour trouver l’hôtel. Enfin, c'est l’hôtel qui va nous trouver en réalité... Le proprio de l'auberge nous voyant tourner dans le quartier, il viendra nous chercher en voiture.. La classe non?

Avec ses 9 millions d'habitants, Jakarta me fait penser à Manille. Même climat, humide et très chaud, beaucoup de moustiques, un traffic dense de chez dense, des motos partout, des petits vendeurs à la sauvette partout dans les rues et le même réseau électrique (des nouilles dans tous les sens...), des gratte-ciels et boutiques de luxe à coté de bidonvilles... 

A Manille, j'ai justement rencontré un indonésien, Hansen, qui habite Jakarta. Le lendemain, nous le retrouvons à l’hôtel. Hansen s'est en fait proposé d’être notre guide pour a journée. Cool. Quoi de mieux pour visiter une ville que d’être guidé par un local. Nous commençons par le quartier historique au nord de la ville où des bâtiments datant de la colonisation Hollandaise y ont été conservés. La visite est courte car à part un ou deux musées (dont le super musée national fermé...) il n'y a pas grand chose à voir ou à faire. D'ailleurs, c'est Hansen lui même qui nous dira qu'il vaut mieux aller ailleurs...Ok allons y. Une photo et direction le centre de la ville.

le Velib indonésien avec casque fourni

Nous nous baladerons dans les rues pendant l'après midi, enfin quand je dis balader, c'est plutôt se faufiler entre les motos garées sur le trottoir... Sur la route, Hansen nous montre des bidons-ville. Les gens dorment au dessus de rivières d'égouts où ils se sont construits des maisons et où l'odeur est insupportable. Les gaz d'échappements, les ordures laissés à l'air libre mixés à une chaleur suffocante, en résulte comme une sorte d'odeur "dégouts chauds"..bref, ça pue c'est horrible. C'est la dure réalité.

bidonsvilles

Nous irons ensuite visiter la place Merkeda, place centrale de la ville et soi disant la place publique la plus grande du monde. Elle abrite le Monas, qui est une tour de 137 mètres qui symbolise la lutte pour l'indépendance de l’Indonésie. Du haut on a une belle vue parait-il... sur le nuage de pollution, c'est sur! Nous ne grimpons pas en haut de la tour... pas aujourd'hui. Certains disent que cette tour illustre le complexe qu'avait le président sur une partie de son corps... enfin ce ne sont que des rumeurs...

Sur le chemin, au bord dune grande artère de la ville nous assistons à une scène très particulière: des femmes attendent au bord de la route avec leur enfant dans leur bras.. Que font elles? Des prostituées? certainement pas. Hansen nous expliquera. En fait, il y a une loi qui impose que dans certaines avenues de Jakarta où le trafic est dense, un conducteur ne peut rouler seul dans sa voiture. Tout ça bien entendu, dans le but de réduire le trafic et la pollution. En gros, le gouvernement "impose" le covoiturage. Ça s'est sur le papier. Car en fait, la réalité est que ces femmes se font prendre en voiture afin que le conducteur n'ait pas d'amende en échange d'une pièce ou deux... Système-D à la mode indo.

Le lendemain, ce sera journée musée... Nous partons en bus voir le musée   Taman Mini Indonesia Indah. Normalement, il y a une heure, une heure et demie de bus nous dit  Hansen. Sauf que il y aura un accident et nous mettrons deux heures et demie pour arriver à un centre commercial. Après quoi, il fudra reprendre un mini bus  et marcher 500m... Et oui les musées en Indo ça se mérite! Au passage nous nous arrêterons voir le musée Purna Bhakti Pertiwi. Ce musée historique retrace la vie de Suharto, qui était le second président et surtout une figure politique très puissante dans l'histoire de l'Indo. Ce musée gigantesque en forme de tumpeng (cône de riz traditionnel symbolisant la gratitude) présente une collection incroyable d'objets d'arts, ou de déco en céramique, or, jade etc... Tous ces biens ont été des dons fats par les différents leaders de pays étrangers ou par le peuple indonésien. 

Purna Bhakti Pertiwi museum

Nous irons visiter ensuite le musée Taman Mini Indonesia Indah. Ce parc présente tous les pavillons des différentes provinces et iles de l'Indonésie en maquette à l'échelle 1. Tout autour on peut trouver des musées...musée des transports, des vêtements, des danses, des reptiles, des trucs muches et des bidules, on y trouve aussi le théâtre Tanah Airku (célèbre parait-il...), des manèges, une mosquée, un temple bouddhiste et un autre chinois, deux églises, etc... Cela s'étend sur 1km2. c'est grand mais cher.. car tous ces musées sont payants...en plus de l'entrée dans le parc...

pavillon typique des iles Sulawesi

La visite est intéressante. On y voit les cultures des iles de Java, de Sumatra, de Sulawesi, de Bali, de Papouasie...bref, toute la richesse de l’Indonésie est présentée dans ce complexe touristique.

Le retour se fera comme à l'aller...en bus et ce sera long,... comme à l'aller! 

Jakarta by night

Jakarta, ça c'est fait!...et comme dit l'expression "Ce qui est fait n'est plus à faire!"Je le confirme, Jakarta n'est vraiment pas une ville agréable... Du repos il nous faut du repos... Le plan A était d'aller sur l'ile de Sumatra voir les orangs-outangs et finir à la pointe nord sur l'ile de Weh pour plonger... Mais à la manière d'Hanibal Smith dans l'agence tous risques, il faut toujours avoir un plan B... et vu la météo dégueu qui s'annonce sur l'ile de Sumatra, Anne et moi décidons de changer nos plans.. Le plan B alors ??? filer sur l'ile de Lombok à l'Est de Bali où la météo s'annonce plus clémente... Pas très logique tout ça...Oui je sais, mais encore une fois, ce sont les aléas du direct! Et puis, une grande transversale bien réussie, ça peut vous faire gagner un match! Donc billet d'avion pris, nous partirons  le lendemain matin..au soleil et à la campagne pour les quinze derniers jours qui nous restent à profiter ensemble!

île de Java : Jogjakarta

Il est 5h du matin, nous arrivons à Jogjakarta. La nuit a été très très difficile dans la bétaillère locale. Le jour vient de se lever. Il n'y a pas grand monde. La veille au soir, j'avais discuté avec Marc, étudiant ici et d'origine des iles solomon et qui parle couramment l'indonésien. Au petit matin donc, il nous "traîne" tels deux boulets attachés à ses pieds, dans les bus de la ville pendant 1h30. Jogjakarta a instauré un système de bus avec des passerelles et portes surélevées afin d'éviter les fraudes, qui dispose d'une voie réservée à leur circulation. Bref, c'est un mélange de tramway-bus mais revisité à la mode indo. Et surtout, c'est pas cher du tout (3000rp par personne soit 20 cents). Quelques deux bonnes heures plus tard, nous trouvons un bon hôtel avec piscine et internet que l'on négocie pour trois nuits. Nous sommes fatigués, et une pause s'impose! En plus, cette ville est assez riche culturellement et il y a donc plein de choses à faire et à voir. la ville est en effet connue comme centre de l'art classique javanais et de la culture traditionnelle. Ça s’annonce bien! Au programme pour commencer, ce sera piscine, blog et surtout repos... Oui je sais, la vie est trop dure...

Le lendemain, nous décidons d'aller voir le zoo car il y a des dragons de Komodo et comme tout le monde le sait, Anne est amoureuse de ces bestioles. Apparemment il y a un programme de sauvegarde "réussi" de ces reptiles dans ce zoo... Location d'une moto faite, nous partons à la découverte et c'est la découverte: .......de la foule (normal c'est dimanche et en plus la fête musulmane) il y a un monde fou, des espaces très réduits (les animaux n'ont pas de place...) et  de deux dragons posés sur deux grosses dalles en béton... Bref, c'est réussi! Personnellement, je n'attendais pas mieux de ce zoo... Mais bon, cela nous a permis de voir beaucoup d'animaux que nous n'avons pas ou peu l'occasion de voir. C'est déjà ça.

qu'est ce qui est le plus beau: mon marcel ou mon casque?

Le lendemain, c'est la journée temple! Le matin, nous prenons la route vers le temple de  Borobudur. Ce temple, en indonésien Candi Borobudur, est une le plus grand monument bouddhique du monde. Construit aux VIIIe et IXe siècles à l’époque de la dynastie Sailendra, il comporte près de 1 600 000 blocs de pierre volcanique. Il est inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité. Il se compose de plusieurs étages dont le dernier représente le nirvana... (pas le groupe bien sûr!) 

Temple de Borobudur

 

Le dernier niveau: le Nirvana

Nous sommes au nirvana

au loin le volcan Merapi

Balades en éléphants

 

pose photo imposée par la police locale...

Du fait du climat clément dans le centre de Java, la région de Borobudur est un écrin de rizières et de palmiers. Une balade en moto s'impose avant de rejoindre un autre temple. Après manger, on se perd donc dans la campagne. Il y a plein de bananiers, de papayers et de champs de tabacs.

tabac avant

tabac après

papayer

S'en suis 1h30 de moto pour rejoindre le temple de Penbanan.Ce temple est un ensemble de 240 temples shivaites, construits au IX^e siècle sous la dynastie Sanjaya du premier royaume de Mataram et classé à l'UNESCO. Le temple central est dédié à Durgā Mahîshâsuramardini (c'est-à-dire "combattant le démon Mahîshâsura"), épouse de Shiva. Il repose sur une structure surélevée de 34 m de côté contenant une statue de la déesse. Cette structure est entourée d'une enceinte de 110 m de côté incluant les temples annexes. Le tout repose sur une plate-forme rectangulaire de 390 × 222 m. Bref, c'est grand!

Le temple central étant instable, on nous demandera de porter un joli casque de chantier pour la visite du temple...

sans commentaires...

 

Le temple est magnifique. Les photos parlent d'elles mêmes! Nous resterons à l'intérieur jusqu'au coucher de soleil. Pourquoi? Tout d'abord, parce que c'est beau un coucher de soleil et puis parce que Régis et Delphine, (voir article précédent) nous ont conseillé de diner dans un resto tout près du temple qui propose un buffet à volonté... Et nous en bons voyageurs pas très riches, et bien on a très faim et on aime bien les buffets où on peut tout gouter!!! Il nous l'a bien vendu le Régis! Nous en salivons déjà. Sauf que (encore un!) ce resto ce soir là était fermé... Ah là, c'est la boulette. Nous nous retrouvons, Anne et moi, comme deux cons devant le resto, dégoutés, et affamés... les aléas du direct encore une fois... Nous finirons la soirée dans un autre resto où l'attente durera plus d'une heure... et où le résultat ne sera pas à la hauteur de notre attente. Il y a des jours comme ça...la loi des séries. 

Le lendemain, repos des guerriers. Car le surlendemain s'annonce compliqué : objectif Jakarta la capitale! C'est la petite sœur de Manille parait-il...Hum ça promet! Affaire à suivre...

île de Java : le volcan Bromo

Arrivés tardivement dans la soirée, nous dormirons à Probolinggo dans un hôtel pas franchement top. Contrairement à Benyawangi, cette ville ne nous plait guère même si les gens paraissent toujours aussi gentils mais il n'y a rien à faire et/ou à voir et notre hôtel est près d'une grosse artère où la circulation est dense. Le lendemain, nous filons au terminal. La ville a très mauvaise réputation car visiblement, les arnaques sur le prix des transport sont régulières. Anne et moi sommes donc sur nos gardes. 

A l'arrivée au terminal nous rencontrons un couple de Français et deux étrangers qui attendent que le van en direction du Bromo se remplisse. Et oui, tant que le van n'est pas plein, on ne part pas. C'est le jeu ma pauvre Lucette. Les minutes passent et petit à petit des touristes arrivent. Pendant l'attente, un indonésien me prend pour Miguel avec ma barbe... C'est bien la première fois! Au japon, un couple m'avait interrompu pendant mon déjeuner en me demandant si j'étais une "movie-star"... En indonésie, on prend pour un joueur de foot... C'est vrai qu'ici en Asie, les gens nous demandent souvent d'être pris en photo avec eux. Ca fait drôle au début mais on s'y habitue ;-) 

dans le Van qu'on aime tant

Nous sommes donc 9 personnes. Il faut être 15. Un couple de belge arrive et décide de négocier les tarifs. En gros C'est 450 000 rp pour que le van parte, ce qui fait 35000 rp par personne (2,30€). Après négo, on paiera chacun 45000 rp soit 3€ pour faire les 40km qui nous séparent du Bromo. La route est magnifique. Il y a beaucoup de champs de cultures, de rizières. A 'arrivée, le spectacle commence: on nous demande de payer 75000 rp pour rentrer dans le parc. Bien sur personne n'était au courant. Moi énervé, insulte littéralement le chauffeur qui commençait vraiment à me courir sur le haricot. Ce dernier gardera son petit sourire.. vous savez le petit sourire qui vous dit qu'il vous a bien "baisé" (désolé du terme mais je n'ai pas d'autre qualificatifs). Nous payons. Obligés. puis passons la barrière avec le van et faisons 100 m. Puis le van s’arrête devant un hôtel. C'est celui du chauffeur qui nous dit c'est 125000 rp et il y a de la "hot water"... Nous n'en revenons pas avec Anne. C'est bien ficelé tout ça! Après une visite des autres hôtels aux alentours, comme ceux-ci sont soient miteux soient trop chers, forcés et contraints, nous décidons de dormir dans son hôtel... L'indonésien n'est pas rancunier.. il m'adressera quand même la parole et nous louera une chambre même après les insanités que j'aurai pu lui envoyer à la figure...

Il est 12h, Anne et moi marchons un peu aux alentours de l’hôtel et voyons en contre bas le Bromo qui fume au loin, installé au milieu d'une mer de sable entouré de deux autres volcans. Nous décidons de marcher et descendons dans la caldeira afin de grimper au sommet du Bromo et de voir son cratère large de 800m et profond de 200m. La traversée de la mer de sable nous prend 40 minutes et au pied du volcan Batok (celui qui présente un cône parfait) se trouve un temple hindou où et le long du volcan bromo, a été construit 250 marches pour faciliter l'ascension des touristes...
  

dans la mer de sable

on se croirait dans le désert...

le Batok et le temple hindou

les 250 marches du Bromo

La grimpette... même pas mal!

le Bromo qui fume (et qui pue le soufre!)

nous

Bryan Joubert

Surya Bonaly

 Il existe un point de vuequi grimpe à 2700m vers Pananjakan qui vous permet de voir le soleil se lever. Le panorama donne sur les 3 volcans et la mer de sable. Pour y aller 2 options: la marche de nuit (environ 2h - gratuit) ou en jeep (environ 15min - très cher). Nous choisirons évidement la première formule et sans guide car on aime se débrouiller seuls! Allez hop, au dodo..il fait très froid car nous sommes à près de 2000m et ça se ressent... vive les couvertures de notre hôtel!

allez au lit... A 2700m il fait froid la nuit

Nous nous levons très tôt à 3h et grimpons avec un couple de français, Delphine et Régis, et une lituanienne avec qui nous avons diné la veille au soir. Nous marchons, à la frontale, pendant deux bonnes heures. C'est la course contre la montre pour voir le soleil se lever  au sommet. Au fond, nous apercevons des centaines de phares de jeep qui traversent la mer de sable. Mais où vont ils ??? Et bien ils contournent la montagne où nous sommes et filent au sommet. En arrivant en haut, c'est la surprise pas surprenante: des touristes, par paquet de douze et les pots d'échappement des jeeps qui n'en finissent pas de polluer nos poumons bien ouverts suite à la grimpette.. bref, que du bonheur! Nous serons quand même récompensés par la vue au sommet: magnifique! surement un des plus beaux panoramas que j'ai pu voir ici en Indonésie et peut-être même dans ma vie (enfin après le 6000m en Bolivie...)  

la vue au petit matin des 3 volcans Bromo-Semeru-Batok

le village à gauche, la mer de sable et les 3 volcans. Il est 7h du mat

Tourist land, le nouveau parc d'attractions de java

La descente se fera sous le soleil en discutant entre autres de plongée. Et oui, Régis est un plongeur aguerri et ses histoires ne font que confirmer mon envie pour la plongée... Vivement les iles de Weh à Sumatra me dis-je, où nous pourrons passer notre PADI...

 

En attendant direction Jogjakarta situé au centre de Java. Nous prendrons un bus local (4h de bus) puis attendrons à la gare routière de Malang pendant 3h et iront acheter nos billets d'avion pour Medan (île de Sumatra) vers Bali histoire d'assurer notre retour sur Bali à la fin du mois car il est hors de question de retraverser Sumatra et Java à la fin du mois... L'attente est longue et le trajet vers Jogja le sera d'autant plus: et oui, c'est la fin du ramadan et le début des vacances scolaires: donc pas de bus VIP où l'on dort bien, pas de places de train disponibles, reste des miettes... de bus, rouillés, qui puent, avec des blattes et un plancher troué... pas le choix ce sera pour nous le bus de merde... imaginez un bus avec deux rangées de sièges d'un côté et trois de l'autre... vous y avais déjà pensé? Les indos l'ont fait! Inutile de vous dire que le voyage fut horrible...10h de bus, c'est dur... j'imagine pour tout le monde mais surtout pour mes jambes...