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jeudi 12 septembre 2013

Retour à Manille et Le nord de Luzon

De retour de Boracay, Jérôme et moi rentrons sur Manille car c'est la fin des vacances pour Jérôme qui doit rentrer au pays dans deux jours. La première soirée sera très calme. Repos, dodo, Mc do...voila à peu près le programme.

A l'image des Philippines, Manille c'est le bordel: ça grouille de partout, la population est très conviviale, les trottoirs sont presque inaccessibles, envahis par les vendeurs à la sauvette, les tricycles, les jeepneys, les voitures garées n'importe comment. D'ailleurs, le code de la route est quasi inexistant et peut être résumé par "la loi du plus gros": on passe au rouge, on klaxone pour prévenir qu'on passe... La pollution est partout, les odeurs sont parfois infectes du à la chaleur et au taux d'humidité élevé, les fils électriques sont tirés... ben heu on sait pas trop comment en fait, c'est un gros paquet de nouilles ! 
Mais il y a aussi énormément de gens dont beaucoup d'enfants, errant dans la rue, dormant dans leur tricycle ou sur le trottoir tout simplement. Ils vivent au jour le jour et j'ai beau essayé, je n'ai pas compris leur rythmes de vie: que ce soit à 11h, à 15h ou à 4h du mat, des gamins jouent au basket dans la rue, les marchands sont tous ouverts, certains dorment d'autres font des trucs... une vrai fourmilière cette ville.

Nous retrouvons Iza, la copine d'un pote Français qui s'appelle aussi Jérôme qui nous guidera toute la soirée dans le quartier de Makati. Ce quartier n'a absolument rien à voir avec le quartier de Malate où l'on dort. Makati ressemble à ça (la photo n'est pas de moi...):

Et Malate à ça:






C'est donc Iza qui nous promène ce soir et elle nous emmène dans un bar qui s'appelle "le café curieux" qui propose une carte française. Certains vont penser "mais pourquoi aller dans un endroit "Français" alors que vous êtes à 10000kms de la France?" C'est simple, l'appelle du pastis! Et ça, ça n'a pas de prix! Enfin si en fait, 70pesos, soit moins d'1€40 et ça fait tellement de bien. Le serveur est Français, se nomme LoLo, et vient de Toulouse! Jérôme y vit. Présentations faites, nous avons le droit à trois tournées offertes de Rhum de la maison par Lolo? trop content de voir un toulousain. Le reste de la soirée se passera dans ce quartier qui restera calme ce soir, lundi oblige!

C'est l'heure du départ pour Jérôme qui rentre en France. Quant à moi, je me retrouve seul à l'auberge de jeunesse. Ca n'est pas facile. Je le savais. J'imaginais cette scène depuis quelques jours déjà. Mon voyage va désormais prendre une autre tournure. Voyager seul est une première fois pour moi. Je suis impatient de repartir de Manille et de voir un autre endroit magnifique des philippines. 

Je choisi donc le nord de Luzon. C'est toute la partie au nord de Manille. Pour s'y rendre, je prends un bus qui voyagera toute la nuit. Je ne voyagerai pas seul car un Indonésien, Hansen, qui dormait à l'auberge, est intéressé pour venir avec moi. Banco, tu prends le vison lui dis-je et je vends la caravane!
Au passage, je retrouve le boss de l'auberge, Olivier, un Français, qui vit sur Manille depuis 5 ans et qui connait très bien la région car il sert de guide aux voyageurs des tour operator. Il se rend à Sagada et va y rester quelques jours. Je me dis qu'un peu d'info me sera bien utile et j'écoute donc ses conseils avec attention.

Nous devions arriver directement à Banaue. Mais le bus étant plein, nous partons de Manille en direction de Lagawe et avons 1h de jeepney à faire pour rejoindre Banaue. Cool. il fait déjà chaud, il est 5h du mat. Allez hop, je file sur le toit du jeepney pour 1h de route, cheveux et barbouze au vent! Un régal!






sur la route: rizières en terrasses
Nous arrivons à 6h du mat à Banaue. C'est l'heure du p'tit déj. Olivier nous indique le resto où aller car il y a les meilleurs pancakes du village (un délice effectivement!) et nous organise rapidement le voyage pour Batad. C'est un petit village avec des rizières en terrasses à voir absolument parait-il. Ça tombe bien, j'ai le temps : tricycle pendant 1h au milieu des montagnes puis deux heures de rando. Ça fait du bien de marcher. Ça m'avait manqué!

la montagne ..

sur la route

un philippain travaillant à la DDE en plein boulot


mamie s'en va au marché


Petit arrêt sur la route en direction de Batad. Cette femme porte du riz et s'en va le vendre au marché... Petite marche de 10kms nous dit elle. Je lui demande son âge: plus de 105 ans nous dit-elle.. Elle ne compte plus! 







Et enfin le village de Batad ! Magnifique!
Batad et ses terrasses - vue de ma chambre

le village
L’auberge (conseillée par Olivier) est très sympa, la chambre très propre et la vue magnifique. Ça me change de Manille! Il n'y a personne. Seulement le fil de la propriétaire qui nous héberge. Il joue de la guitare. 
Et je me marre avec son petit neveu qui a 5 ans en faisant des grimaces et en répondant à toutes ses questions: 


Yuli & Me
"Tu viens d'où? ", "Quelques fois, je ne te comprends pas" , "Tu parles pas très bien anglais" voila ce qu'il me sort le schtroumpf... Bah oui merci, je sais bien que je parle mal anglais.... lui par contre a un accent très anglais et j'apprendrai plus tard que sa mère est anglaise ce qui explique pas mal de choses...
Nous décidons avec Hansen de prendre un guide et de traverser le village en direction des chutes de Tappia. Hansen est rincé. C'est la première fois qu'il marche. Mais il sait qu'il ne reviendrait pas ici. 
Nous suivons le guide et c'est un retour en arrière d'un siècle qui se présente devant moi. Le village est  au ralenti. Et pour être honnete, il ne se passe pas grand chose voir rien du tout! Ils cultivent le riz surtout le matin nous dit le guide et l’après midi, ils font guide... ou dorment





Les cascades font pratiquement 30m de haut. C'est superbe. Je suis content d’assister à ça mais je pense surtout au retour à l'auberge qui s'annonce difficile... J'ai mal aux pattes... la journée a été longue et Hansen devient de plus en plus ....blanc!

La descente c'est bien.. Hansen est content... pas pour longtemps!

Jean-Jacques notre guide

maison typique du village: 3 niveaux qui servent en fonction de la saison

les marches ça fait mal aux pattes, je confirme!
Nous passerons la soirée à Batad assis sur la terrasse couverte, en regardant une pluie diluvienne... J'avais presque oublié que c'est la saison des moussons..
Le lendemain après deux heures de marche, nous filons vers Sagada. 3 heures de van dans un décor magnifique. J'ai mal aux pattes et que de dire de mon derrière: faudrait penser à revoir votre sellerie Mr Toyota! 

La ville de Sagada est une ville tranquille à l'image de ses habitants.

vue depuis ma chambre

vive les sandwichs
La végétation est complètement différente. Les collines sont bordées de pins; on se croirait dans les landes! L'après midi après un bon repas nous visitons une grotte funéraire puis enchainons avec la visite des cercueils suspendus. Pratique funeraire de la région consistant a empiler les cercueils les uns sur les autres. Quelques cercueils sont ornés de gravures, notamment le lezard qui representerait longue vie et fertilité. On en compte pres de 100 a l’entree de cette grotte et ils dateraient de pres de 500 ans. C’est vraiment impressionnant et très émouvant. 

Le soir nous irons déguster sans doute le meilleur yahourt au monde (...rien que ça!) au Yoghourt House. Une tuerie! crémeux, vanille fraise avec céréales... hum trop bon et même pas mal au ventre après... C'est toujours





Cercueils suspendus

certains ont été pillés et on peut voir les os humains...

Le lendemain, nous prendrons un bus à 7h du mat pour rentrer sur Manille. Il y a  400km environ. Une paille. En 6-7h c'est plié. Que neni! En France peut-être, mais pas aux philippines. Les conducteurs de bus, ils sont philippins. Logique. Donc ils sont gentils et serviables. Donc il vous dépose où vous voulez sur le chemin et surtout à n'importe quel moment du trajet. Je m'explique. Prenons Micheline qui sort de chez elle, lève le bras. Le bus s’arrête et la prend. Il fait 50m et s'arrete de nouveau car Jean-Jacques, qui discutait avec ses potes,  veut lui aussi prendre le bus. 300m après, Roger veut descendre du bus. Donc le bus s’arrête. et Roger, il avait une valise dans la soute. Donc Norbert le conducteur doit descendre et ouvrir la porte. Puis il repart... et ca dure longtemps ce manège. J'ai connu la ponctualité des bus péruviens avec leur fameux "mas o minos" mais je dois avouer que cette méthode philippine dépasse tout ce que je pouvais imaginer. Et bien sur, personne ne crie, ne gueule (comme ferait un bon français). Pas un bruit, pas une remarque  sur Micheline, Roger ou Jean-Jacques. C'est normal. C'est comme ça.  Quelques fois, je croise un semi remorque rempli de gamins en uniforme à l'arrière. Ils s'en vont à l'école. Ils sont entassés, comme des sardines, debout dans la benne, avec le sourire aux lèvres comme toujours... Ça aussi c'est normal pour eux. 

Petite parenthèse faite, ce ne sera pas 6-7h mais plutôt 15h de trajet pour arriver jusqu'à Manille... La route est belle mais longue, mais belle mais longue... Je dormirai bien ce soir ça j'en suis sûr!


sur la route du retour

culture de pommes de terre en terrasse



Baguio ou la capitale d'été des philippins

samedi 7 septembre 2013

Boracay

Nous étions censés rester sur Bohol le reste des vacances de Jérôme... censés se reposer, se la couler douce quelques jours avant le retour sur Manille... Mais ce ne fut pas le cas... après réflexion devant quelques bières, un coup d’œil sur les billets d'avion, un recap du planning restant, nous décidons d'aller sur Boracay. Pascal nous l'a vendu. Il nous a dit qu'il fallait y aller. Le lonely planet aussi. Et c'est vrai, il faut l'avouer, nous sommes assez faciles à convaincre. Donc, c'est décidé, grosse transversale, on change nos plans, et vamos à boracay! 

Pour se rendre à Boracay,nous prenons un bateau de Tagbilaran qui nous emmène à Cebu; de Cébu, rejoignons l'aéroport où nous prenons un bon vieux ATR direction Caticlan. Avant de se farcir 15 min de bateau, il faut payer des taxes qui sont (accrochez votre ceinture !!!) 100pesos de taxe environnementale (ben voyons!), 50 p de taxe terminal (c'est quoi?) et 25p de taxe pour le bateau...bref, on a 3 tickets de toute les couleurs dans les mains et tous les 10m, quelqu'un nous demande un ticket... A la manière du fameux jeu de cartes, je leur réponds ironiquement: "quelle famille? tu veux le père ? la mère ou la fille? pioche! " mais ça ne les fait pas rire... et j'avoue qu'ils nous agacent aussi avec toute leur paperasse qui ne sert à rien! Bref, il est 15h, la journée s'est bien déroulée et nous arrivons sur l'ile de Boracay.

Boracay qui possède la plage la plus connue des philippines, est aussi l'ile la plus visitée. C'est clairement "Tourist Land" dans toute sa splendeur. L'ile possède une plage de sable blanc "la white beach" longue de 4km où sont installés bars, boites, restaurants et hôtel à gogo. En fait  il y a carrément 3 stations numérotées de 1 à 3, de la plus "riche" à la plus "pauvre". 
La station 1 est faite de complexes énormes proposant une multitude de services. La station 3 est quant à elle la station présentant le meilleur rapport qualité / prix et où l'esprit du vieux Boracay subsiste. La station 2 est l'endroit où a lieu la fête.

Après réflexion avec Jérôme, direction station 3: Et oui, on est là pour faire la fête, pas pour dormir. Depuis ce matin, nous avons l'impression de payer, payer et encore payer. Bien sûr ce n'est pas cher. Mais sous prétexte que l'on est blanc donc touriste, nous devons payer. Le coup du jeu de sept familles nous a bien énervé Jérôme et moi. Du coup à la sortie du bateau nous mettons 2 ou 3 rafus aux philippins qui nous collent en nous demandant de monter dans leur tricycle. Je décide de marcher. Ça nous fera pas de mal. Seulement, c'est le gros cagnard! Il fait chaud, très chaud. Décidément, nous avons de la chance avec la météo me dis-je en regardant Jérôme fondre littéralement de sueur (c'est vrai qu'on a tous les deux nos sacs de 10/15kg chacun... J'avais zappé!). 2kms plus tard, Jérôme a perdu quelques litres de flotte et me dit que plus jamais il ne m'écoutera! Il en chie le Breton! enfin il en fond le Breton!

"Mais c'est pour mieux apprécier la petite bière San Mig light mon enfant!" lui répondrai-je plus tard... Car nous trouverons un super endroit pour dormir: un centre de plongée avec un bar resto en façade ouvert sur la plage. L'endroit nous plait; on se sent bien ici. Trois philippines sont derrière le bar. Toutes mignonnes nous demandant ce que l'on veut boire. Jérôme me sourit. C'est vrai qu'on est bien là, bien mieux qu'à Dauin !

Au menu de Boracay:  il y a tout d'abord le soleil couchant de Boracay... Rien à dire, juste à se laisser porter par  la beauté du ciel... 


 
 




Dj DjéDjé
Vient ensuite l'apéro au bar de notre guest house. Les gentilles philippines nous font à manger, rigolent toujours, m’appelant "Bibeur" (en référence à Justin Bieber) car elles n'arrivent pas à prononcer mon prénom, Jérôme fait le DJ avec son Iphone et nous essayons de trouver la Happy Horse dans le frigo de la réserve du bar...sans résultat!

photo de famille
red horse contre happy horse: voir le net pour plus d'info

Puis c'est l'heure de manger: resto: aïe! On a beau être matinal avec Jérôme, on a mal... C'est cher, partout et peut-être pas bon en plus!   

Enfin la soirée:  énorme! Par chance, ou par expérience ;-) je trouve LE bar philippin où il fait bon boire et passer la soirée. Le barman a une bonne tête. Il n'y a pas grand monde pour le moment mais je le sens bien cet endroit. Et pour cause! 1h après, nous jouerons au billard avec les locaux et passerons le reste de la soirée à danser et à discuter avec eux, à rigoler, les pieds dans le sable. Qu'ils sont adorables ces philippins et que leurs sourires sont agréables!  Les deux autres soirées se ressembleront, toutes aussi magiques.  La dernière est assez marquante car afin d'économiser une nuit nous avions pris un billet au départ de Caticlan pour Manille à 8h du matin. Cela voulait dire de prendre le bateau à 6h30 du mat... bref, on devrait faire l'impasse sur la nuit à l’hôtel et on irait directement à l'aéroport après la soirée. 

Ce que l'on avait prévu: 
- d'avoir bu raisonnablement, de faire les sacs avant, d'arriver pour 4h30/5h à la chambre récupérer les affaires et de filer pour 6h au quai prendre le bateau sur une mer calme, boire un café à l'aéroport, lire le journal, faire des pompes pour faire passer le temps... 

Ce qui s'est passé: 
- nous étions complétement saouls, les sacs pas faits, grave à la bourre, et pour couronner le tout, assommés par une pluie diluvienne entre la boite et l’hôtel. Nous sommes complètement inondés (c'est trempés x 10), il commence à faire jour, je glisse sans arrêt avec mes tongs sur la rivière de sable, et c'est pékin express qui redémarre!!!  C'est sûr, demain j’arrête de boire! 

Boracay c'est terminé. Le ciel nous le fait savoir. Assis à l'arrière du tricycle, je contemple le paysage apocalyptique qui se révèle dans l'aube du matin. Les rues sont inondées. Le jour se lève. Il fait déjà chaud. Sensation étrange d’être trempé et d'avoir chaud. En 20 années de Normandie, je n'ai jamais connu ça!

Pour être honnête, au départ de mes vacances, je n'avais pas envie de venir sur cette île. Mais il faut l'avouer maintenant, ce passage reste pour moi (et pour Jérôme bien sûr), la cerise sur le gâteau de nos vacances aux philippines!









dimanche 1 septembre 2013

Tagbilaran et l'ile de Bohol

La prochaine étape de notre voyage est l'île de Bohol. Le soleil doit normalement revenir cette semaine. Ça n'est pas gagné car la météo Philippines c'est comme météo France, y a un indice de confiance en qui on n'a aucune confiance mais comme on a de la chance depuis le début on se dit avec Jérôme que ça devrait continuer! 

Après avoir pris un "super ferry" qui va "super vite", nous débarquons à Tagbilaran. Après 2 ou 3 tampons, raffut, refus aux nombreux tricycles philippins ou autres vendeurs qui nous prennent pour les touristes pigeons que nous sommes, nous tentons d'aller louer deux motos histoire de gagner du temps pour la journée du lendemain. Nous trouvons un p'tit gars (enfin un gars, pas besoin de préciser...) qui nous dit qu'il a deux mobs pour nous. Impec. Nous faisons les papiers et nous voila chacun sur une moto dans la rue de Tagbilaran. Sauf que (et oui, il y a toujours un sauf que...), les motos sont pourries et à sec : pas d'allumage électrique. Tout doit se faire au kick. Pas de klaxon non plus. Et chez ces gens là, monsieur, rouler sans klaxon, c’est courir au suicide. En plus nous sommes chargés comme des mulets avec nos sacs. Jérôme n'a quasiment jamais conduit de deux roues. Le stress monte. Il fait chaud. Il est tard. Il fait nuit. Ça pue...On pue. Demi-tour droite, retournons voir Joj. Jacky a sa 4L, Jojo, lui a deux motos pourries. 

Arrivés à l’hôtel, la gentille dame nous dit qu'elle peut appeler quelqu'un qui a deux motos en bon état. Il suffit de lui dire à quelle heure on en a besoin et elle s'occupe de tout. Ok c'est cool. Vive les philippines...

Petit déj à Lobok

Le lendemain à 7h nous prenons la route pour visiter l'ile de Bohol.  Il y a deux incontournables: les tarsiers et les chocolate hills. Les premiers sont de minuscules primates, capable de faire des bonds de 5m et de tourner sa tête à presque 360°. Les seconds sont les emblématiques "collines de chocolat" qui s'étendent à perte de vue. 





tarsier réveillé

tarsier endormi
 

chocolate hills

Il est midi à peine et nous avons "plié" les incontournables. C'est très beau mais très très touristiques; Nous devons payer sans cesse des taxes de je ne sais pas trop quoi... "environment fee", "government fee", "touristland fee", bref, on pourrait penser que c'est fait n'importe comment mais en fait pas du tout! Tout est calculé pour vous faire payer au maximum.

les riders
Nous décidons donc de rouler vers le nord afin de bifurquer vers la plage de Anda qui parait-il est magnifique. Nous sommes sur la route, toute la sainte journée, roulons (avec un casque cette fois-ci) et découvrons des paysages magnifiques. La route est belle: palmiers, rizières, bananiers à perte de vue... La traversée des villages est géniale. Le mal de fesses l'est moins et je vous passe les coups de soleil qui arrivent en masse!


 
Sur la route, nous rencontrons la police philippine... "Driving Licence" nous disent-ils et avec le sourire. Moi j'ai pris mon permis. Je lui montre. Il regarde la couverture et la photo. OK. C'est bon. Va comprendre Charles. Le permis est en français et je doute que le policier parle notre langue. Enfin, je dis rien, je souris. Ça se passe moins bien par contre pour Jérôme qui n'a pas pris le sien; ce sera 200 pesos au lieu de 1000! nous dit le flic. C'est commerçant. tout ça.. Jérôme grimpe dans l'estafette et je ne peux pas m’empêcher de demander au flic une petite photo qu'il acceptera avec le sourire comme toujours...


Il est pas beau mon Djédjé

Il est 14h, et nous arrivons sur la plage d'Anda. C'est magnifique: une vraie carte postale: eau turquoise, sable blanc, cocotiers. et c'est l'heure de la sieste!


Anda beach
Anda Beach

Après la sieste, retour à l’hôtel par la route côtière. Différente de la route intérieure, elle est toute fois toute aussi jolie ! Nous roulons vite et c'est un sentiment de liberté que nous procure ces deux petites motos! Super journée; Il est 17h, nous arrivons à l’hôtel. Fatigués, heureux et rouges écrevisse...



Agrandir le plan : Notre trajet en moto



vue de la chambre: pêcheur endormi

photo de groupe de mamans philippaines

Micheline qui voulait nous prendre en photo au petit matin