Après une journée de transition, où l'on aura pris un tricycle, un bus (assis sur le strapontin en face des portes), un tricycle, un bateau, puis un jeepney qui nous laisse à Dumaguete où nous nous restaurons.
Vive le bateau |
Dumaguete centre |
Enfin après un dernier bus, nous arrivons dans la petite ville de Dauin sur l'ile de Negros. Cette petite ville nous avait été indiquée par une petite vieille de l’hôtel lors de notre passage à Puerto Princesa. Elle nous avait convaincu d'y aller....alors on y est allé! Comme disait Coluche, "on achète une carte postale et on rentre !" Parce que hormis sa plage de sable brun, il n'y a pas grand chose à faire à Dauin! En fait il y a l'ile d'Apo pas loin. Cette ile connait une notoriété croissante en raison de ses sites de plongée parmi les plus beaux des philippines. Alors avec Djédjé, on s'est dit qu'on irai voir!
L’hôtel où nous séjournons à Dauin est plus que glauque mais très confortable. Après une longue négociation avec Micheline la directrice, Djé réussi à nous trouver un bateau pour Apo. En fait il n'y a que les diving resort et hôtel luxueux qui possèdent leur propre bateau. La location de ces bateaux est très onéreuse. L'autre solution consiste à prendre une bangka de Malatapay, ville située à 10km au sude de Dauin. Cela sous-entend de reprendre un tricycle et de choper une agence pour prendre cette bangka...bref, c'est compliqué! Nous irons donc avec le bateau de Mike! Un bon américain qui mache ses mots comme tout bon américain! "A one again a biz tout fly!" Merci Micheline, t'assures! Nous sommes contents, nous sommes tout seuls dans cet hôtel ! Vivement demain!
Le lendemain, au réveil, le temps est très très couvert. Ils annoncent un typhon au nord-est des philippines. Djé en bon breton et moi en bon normand, n'avons pas trop peur du bateau (enfin, moi je n'aime pas ça...mais j'ai pas peur! ) mais là, comment dire, heureusement que ça n'a duré que 45 min car nous avons eu le droit à "un sacré brin" comme on dit dans le jargon: de bons creux, d'imposantes vagues, de la pluie horizontale et une bangka faite de bois et de bambou qui craquait et qui disait au pilote "molo sur le destroy!"
Un arrimage et hop tout le monde à l'eau! Ok c'est vrai le temps n'était pas à la fête. Palmes aux pieds , masque et tuba à la bouche, nous sommes ballotés dans tous les sens. Il y a beaucoup de houle. Ça brasse. Mais l'eau est chaude. Tellement chaude que l'on est mieux dedans que de rester sur le bateau et que dire du paysage sous marin..? C'est le plus beau que Jérôme et moi avons vu depuis notre arrivée. Les coraux sont énormes et de toutes les couleurs. Il y a des poissons partout et de toutes tailles. Je ne compte plus les poissons Némo que j’aperçois cachés dans leur anémone qui vous attaquent si vous osez les déranger. L'apothéose de la journée arrivera quelques minutes lorsque nous tomberons presque nez à nez avec une tortue ! Magnifique! Elle est calme, elle nage tranquillement et nous regarde à peine. C'est superbe. Nous la suivons quelques minutes puis la laissons partir dans le grand bleu après le tombant. Le reste de la visite est aussi beau que son début. Une autre tortue nous saluera avant notre pause déjeuner qui se passera comme le reste de la journée, sous la pluie.
Pêcheur sous la pluie |
une famille en balade |