A mon arrivée à Bordeaux, il fait très beau (... mais ça ne durera pas). Ça me fait tout drôle d'atterrir ici et surtout de voir au loin l'entreprise où je bosse ... et de me dire, "et non, ça n'est pas encore pour cette fois-ci ma grande! Il me reste encore 5 mois de vacances!" Inutile de dire que c'est un sentiment plutôt agréable...
Un bus plus tard, me voici dans la fromagerie d'une ancienne collègue de travail, et qui est située en face de chez mon pote Eric qui m'a laissé ses clés d'appart. Ni une ni deux, me voila avec un morceau de saint-nectaire dans la main gauche et les clés dans la main droite... Une fois encore, je défais mon sac mais cette fois-ci, celui-ci restera un bon mois , et irai faire la surprise de mon retour prématuré à Anne, puis à mes amis.
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| C'est beau la normandie |
Les soirées s'enchaineront donc pendant la première semaine puis j'irai aire le tour de la famille pendant deux semaines avant de rentrer sur bordeaux pour la dernière avant le deuxième grand départ. Avant ça, il me reste une chose à faire: raser cette foutue barbe rousse... Séance barbier improvisée dans la salle de bains d'un pote lors d'une soirée elle aussi improvisée... et fous rires garantis!
Derniers préparatifs pour nous deux. Mon sac est quasi fait pour moi. Pas trop envie d'ailleurs de remettre les mêmes fringues mais bon, la flemme d'aller en chercher de nouvelles. Les sac d'Anne par contre est tout beau tout content comme Anne d'ailleurs, heureuse d'aller découvrir ce continent avec moi. "Vive les vacances, vive l’insouciance..." comme disait cette grande chanteuse de ma jeunesse!
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| petite visite de Paris et des zamis |
Nous voici donc à Roissy. Notre avion doit décoller à 9h en direction Dallas puis Santiago du Chili. Mais à notre arrivée, le panneau affiche "vol annulé". "Ça commence bien tout ça!" L'hôtesse nous trouve un autre vol: "Paris-Chicago; Chicago-Dallas; Dallas-Santiago" On part à 11H et on arrive le lendemain à 9h du mat... très bien. En fait, nous avons réservé une nuit à Valparaiso le mardi soir. Donc il nous faut arriver à Santiago au max le mardi après-midi. Donc sur le papier tout colle... Allez hop, on grimpe dans la superbe cabine d'American Airlines au dernier rang, à coté des toilettes, et sans IFE (vous savez ces petits écrans très pratiques qui sont logés dans les sièges et qui vous évitent de vous ennuyer pendant les 10h de vol que vous vous apprêtez à vous farcir...) Bon et bien, on sourit, on prend sur nous et on se dit:"tant qu'on arrive demain matin à Santiago, c'est le principal..."
Oui, c'est le principal... mais arriver avec ses bagages, c'est encore mieux. Et pour cause, le sac d'Anne est parti faire du tourisme à New-York. Après quelques 30h de vol, la nouvelle est un peu énervante. mais bon pas le choix. Dans ces moments là on subit. Et puis tant que la compagnie sait où elle a envoyé ce sac, finalement ça n'est pas trop grave.
Passage de l'immigration faite en espagnais...(mixe d'anglais et d'espagnol - Ni Anne ni moi ne parlons Espagnol... ça promet!), nous voilà sortis de l'aéroport puis dans une navette puis quelques minutes plus tard, dans un bus tout confort en direction de Valparaiso! Que c'est bon le bus en Amérique du Sud. Rien à voir avec ceux que l'on trouve en Asie... 2h plus tard, nous nous retrouvons au milieu de la ville. Il fait beau. Il fait bon. "On y est presque" dis-je à Anne qui voyage très léger du coup ... reste à trouver notre hôtel et les vacances pourront commencer!
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